71,5 milliards de francs CFA pour l'enseignement supérieur et la formation professionnelle

22 Juillet 2009
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

Tunis, Tunisie — Le projet, qui sera exécuté sur une période de cinq ans, vise à améliorer l'offre de formation de cadres supérieurs et moyens à travers la réforme des systèmes de formation, l'accroissement de la capacité d'accueil au niveau national et le renforcement de la qualité et la pertinence des programmes, et partant l'efficacité des ressources publiques affectées au secteur de l'Education et la baisse progressive des dépenses en bourses d'études à l'étranger. Les réformes institutionnelles envisagées et les activités de développement de compétences qui sont prévues concerneront 11 établissements de l'enseignement supérieur (dont les trois universités existantes, 5 grandes écoles et 3 instituts de recherche) et 21 établissements de l'enseignement technique et professionnel.

De ce fait, le projet cadre avec les orientations stratégiques de la Banque en matière de gouvernance, notamment en ce qui consiste à aider les pays membres mieux rationaliser les dépenses sectorielles et accroitre l'efficacité des opérations sectorielles. De plus, les orientations stratégiques de la Banque portent aussi sur la gouvernance du secteur public et reconnaissent l'importance non seulement du développement du secteur privé, mais aussi l'utilisation efficace des ressources publiques pour la réduction de la pauvreté.

Le projet est aussi cohérent avec l'un des deux piliers de concentration du Document de stratégie nationale de croissance et de réduction de pauvreté (DSCRP) qu'est le « Renforcement de la gouvernance ». Il appuie la mise en Å"uvre des réformes structurelles ; (ii) le renforcement des capacités des entités nationales pour améliorer la disponibilité et la qualité des compétences techniques requises pour une mise en Å"uvre efficiente de deux autres piliers de concentration de la stratégie nationale, que sont : « la Promotion d'une croissance forte et bénéfique aux pauvres » ; et « l'Amélioration de l'accès aux services sociaux de base ».

Il est donc conforme à la Stratégie pour l'Enseignement Supérieur, la Science et la Technologie de la Banque dont les axes les plus pertinents sont les suivants : renforcer les centres d'excellence nationaux et régionaux dans les domaines prioritaires ; mettre en place et/ou réhabiliter l'infrastructure scientifique et technologique ; et établir des liens entre l'enseignement supérieur, la science et la technologie et le secteur productif.

Le projet touchera toutes les provinces du pays. Les bénéficiaires seront les étudiants des trois universités du Gabon - Université des Sciences de la Santé (USS) et Université Omar Bongo (UOB) à Libreville et Université des Sciences et Techniques de Masuku (USTM) à Franceville, les étudiants des grandes écoles et des instituts, les élèves de l'enseignement technique et professionnel industriel et rural, dont les filles qui se verront offrir des possibilités de formation dans des filières beaucoup plus diversifiées. Le projet touchera 1000 étudiants de l'enseignement supérieur par an et 4000 élèves de l'enseignement technique. Les enseignants, le personnel d'encadrement et les chefs d'établissements, totalisant 468, verront leurs compétences développées et renforcées. 134 cadres techniques des ministères de tutelle et des établissements de formation auront leurs compétences renforcées en gestion administrative et financière, ce qui contribuera à renforcer la gouvernance du secteur.

Le coût total du projet est estimé à 110.02 millions d'UC, soit 81,4 milliards de francs CFA. Le prêt de la BAD financera 90% des dépenses. Le gouvernement gabonais contribuera le reliquat de 10,72 millions d'UC, soit 10% du cout.

* 1 UC Unité de comptes) = 1,58223 $ = 720,385 FCFA en la date de 22/07/2009

Contact

Felix Njoku

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