A: 04/09/2009
Lieu: Genève, Suisse
Tunis, le 28 août 2009 - La Banque africaine de développement (BAD) participe à la Troisième Conférence mondiale du climat (WCC-3), organisée par l'Organisation météorologique mondiale (OMM), à Genève, en Suisse, du 31 août au 4 septembre. Le thème de la conférence, «En savoir plus sur le climat pour préparer l'avenir", confirme la nécessité de fournir un cadre qui permettrait aux organismes météorologiques de passer de la simple délivrance de données climatiques à l'offre de services intégrée sur le climat, ceci afin de soutenir l'adaptation à la variabilité climatique et le changement dans les secteurs qui contribuent au développement socio-économique : l'agriculture et la sécurité alimentaire, la foresterie, l'énergie, l'eau, la santé, le cadre de vie urbain et rural, l'infrastructure, le commerce et les transports.
Cet enjeu est d'autant plus pertinent en Afrique, du fait que le changement climatique constitue une menace grave à la réduction de la pauvreté et la réalisation du développement durable. La faible capacité à générer et à utiliser des informations appropriées sur le climat a été identifiée comme un obstacle majeur pour répondre adéquatement aux préoccupations liées aux changements climatiques sur le continent.
L'engagement de la BAD à répondre aux changements climatiques se reflète par l'adoption de sa Stratégie de gestion et d'adaptation aux risques climatiques, qui vise à aider les pays membres régionaux (PMR) à intégrer les changements climatiques dans les processus nationaux de planification du développement. Considérant l'importance des informations climatiques dans la réalisation de cet objectif, la Banque, de concert avec la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique et la Commission de l'Union africaine, soutient le Programme ClimDev Afrique, dont l'objectif est de renforcer les capacités régionales et nationales des services météorologiques et hydrologiques, afin de mieux lier les enjeux climatiques avec les priorités de développement.
La BAD saisira l'occasion pour plaider pour la nécessité de réaménager les services météorologiques régionaux et nationaux de l'Afrique afin qu'ils puissent mieux s'acquitter de leurs mandats.