La crise financière et le ralentissement économique ont tous deux un effet significatif sur les pays en voie de développement. L'économie réelle de ces pays, qui n'ont pas été touchés directement par la crise financière, a été affectée par une diminution des exportations, du niveau d'aide extérieur, de l'investissement direct étranger et des remises de fonds.
Participant à un panel de discussion sur le thème « Crise financière et économique mondiales- Aider les pays en voie de développement à faire face à la crise », aux 4èmes Journées européennes du développement tenues à Stockholm, le président Kaberuka a axé son intervention sur les points suivants :
La crise a touché les pays africains et risque de réduire les efforts que bon nombre d'entre eux ont réalisé sur les dix dernières années. Il est donc essentiel que les Institutions financières de développement obtiennent les ressources pour éviter ce retour en arrière.
Que peut faire l'Afrique : continuer ses programmes et projets d'intégration économique, ce que d'ailleurs l'Europe a fait pour se développer. Développer le marché interrégional, en finançant le commerce et les infrastructures.
La crise financière a frappé les pays riches et la conséquence sur l'Afrique a été la crise économique. L'Afrique, souffrant de cette crise, doit participer à la mise en place des solutions.
En marge de ces journées, le président a signé une contribution sur le blog « Idées pour le développement ».
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Antoinette Batumubwira