Le commerce Chine-Afrique est devenu un des grands sujets de l'actualité internationale. Avantageux pour l'Afrique selon les uns, désavantageux selon les autres, ces échanges offrent des opportunités qu'il s'agit de maximiser, opine Olusanya Ajakaiye, du Consortium pour la recherche economique en Afrique. Ces opportunites se présentent dans trois secteurs, soit le commerce, l'aide et l'investissement.
Or, pour l'heure, la présence chinoise reste surtout liée à l'acquisition des ressources du sous-sol africain, notamment le pétrole, sans compter qu'elle exporte vers l'Afrique des biens manufacturés, donc avec de la valeur ajoutée.
Comment améliorer les termes de l'échange ? En s'insérant dans les réseaux commerciaux chinois, souligne le chercheur. En pratique, cette meilleure synergie tirée de la présence chinoise se ferait développant des partenariats stratégiques avec les gens d'affaires chinois pour attirer des investissements manufacturiers en Afrique, et non plus uniquement des investissements miniers ; en formant la main-d'oeuvre locale pour gérer ces nouvelles usines et implantations ; en formant des co-entreprises pour prendre d'assault d'autres marchés, bref en passant d'une forme relativement passive à une forme plus active de partenariat.
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Yvan Cliche