Le Groupe de la Banque africaine de développement abrite aujourd'hui, 26 novembre 2009 à Tunis, une réunion d'une journée, du comité pour le Fonds africain de garantie (FAG).Coordonnés par les experts du département du secteur privé (OPSM) de la BAD, les travaux ont réuni des représentants de la Société financière internationale (SFI) et du ministère des Affaires étrangères du Danemark.
Ces travaux s'inscrivent dans le cadre de la réunion du Comité de supervision du Fonds africain de garantie pour le développement des petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique. Ils ont essentiellement pour objectif, d'enclencher formellement l'établissement et la mise en oeuvre du Fonds de garantie. Les participants ont passé en revue le modèle et le mécanisme proposé, pour en avoir une compréhension partagée et pour revoir le calendrier de mise en oeuvre du Fonds.
Parmi les points saillants des discussions de Tunis, citons une présentation des résultats et conclusions de l'étude de faisabilité, notamment en ce qui concerne les besoins en financement et l'assistance technique aux PME. Cette étude est basée sur un échantillon de quatre pays pilotes (Kenya, Mozambique, Ouganda et Zambie).
« L'étude permettra d'estimer le volume initial de ressources requises pour le FAG, ainsi que les produits que développera le Fonds », a indiqué Mme Leila Mokadem, chef de division, Intermédiation financière et microfinances. « De par son importance, le FAG contribuera à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement », a-t-elle ajouté, précisant qu'il permettra surtout au secteur financier africain de maîtriser le cadre de régulation internationale en ce qui concerne l'intermédiation financière.
Pour la Banque, a-t-elle poursuivi, la mise en place du FAG s'inscrit bien dans la stratégie de l'institution en matière de développement du secteur privé. Le Fonds contribuera à appuyer la croissance et l'expansion des PME, et par ricochet, jouera un rôle moteur dans la croissance économique des pays membres régionaux de la BAD et leur stratégie de réduction de la pauvreté.
Le protocole d'accord tripartite (BAD/SFI/Gouvernement danois), qui formalisera la collaboration des trois partenaires dans la mise en oeuvre du Fonds, a également été passé en revue et sera paraphé ultérieurement, a indiqué Mme Mokadem.
Le Fonds africain de garantie, rappelle-t-on, est l'une des cinq initiatives lancées par la Commission pour l'Afrique. Il a été initié par le gouvernement danois en 2007, avec comme membre, le président du Groupe de la Banque. L'objectif est de contribuer à augmenter les opportunités d'emploi, notamment des femmes, des jeunes et des populations défavorisées en Afrique.
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Aristide Agoungnon Ahouassou