Tunis — Au nom de leurs institutions respectives, Aloysius Uche Ordu, vice-président Programmes pays, régionaux et politiques de la Banque africaine de développement (BAD) et Faith Tuedor-Matthews, directeur général adjoint, de l'United Bank for Africa Plc (UBA) ont signé aujourd'hui, 16 décembre 2009, deux accords de prêt pour un montant total de 150 millions USD. Les accords de prêt ont été signés en vertu de la Facilité de liquidité d'urgence (FLU) et de l'Initiative de financement du commerce (IFC), conçues pour une injection rapide de liquidités dans les marchés africains par le biais de solides institutions du secteur privé.
Ce sont les plus importantes facilités à ce jour, que la BAD a accordé à une institution financière du secteur privé en Afrique. Le prêt de l'IFC totalisant 100 millions USD, sera utilisé par l'UBA pour accorder des crédits commerciaux à des entreprises clientes à travers son réseau pan-africain, lui permettant ainsi de combler le vide causé par le retrait des institutions non-africaines du marché. Ce prêt permettra à l'UBA d'augmenter d'une façon significative ses opérations bancaires avec les entreprises intra-africaines et plus particulièrement, la promotion du commerce régional. Le prêt FLU d'un montant de 50 millions USD également approuvé par la BAD, permettra à l'UBA de jouer un rôle de catalyseur en soutenant des projets d'entreprise, d'infrastructure et de financement des PME à travers l'Afrique. â-¬ â-ª â-¬
Au cours de son discours, le vice-président de la BAD, Aloysius Uche Ordu, a affirmé que «les banques commerciales régionales telles que l'United Bank for Africa, ont un rôle important à jouer dans l'accélération de la croissance économique de l'Afrique, et dans le développement social et l'intégration économique de nos nations». Le vice président Ordu a poursuivi son discours en disant que "la BAD s'est engagée à soutenir ces institutions avec une assistance intégrale. Nous souhaitons que ce soutien ira un long chemin à renforcer et à rehausser la capacité de l'UBA de gérer ses opérations panafricaines".
Ces transactions sont compatibles avec les initiatives de la BAD, formulées en réponse à la crise financière mondiale, aussi bien qu'avec le Document de stratégie pays (DSP) pour le Nigéria et le programme millénaire pour le développement du gouvernement Nigérian. Cette assistance financière à l'UBA s'inscrit également dans la stratégie du secteur privé de la BAD à soutenir les institutions financières viables et performantes durant la crise financière.
Le directeur général adjoint de l'UBA, Faith Tuedor-Matthews a pris aussi la parole à la cérémonie de signature, en affirmant que : «le soutien de la Banque africaine de développement va renforcer la capacité de l'UBA à assister ses clients à travers le continent africain. Intervenant à un moment d'une contrainte de crédit sévère et globale, cet accord qui représente l'engagement le plus important à une institution financière dans le continent africain est une reconnaissance majeure de la capacité de l'UBA à soutenir les entreprises privées et publiques à travers l'Afrique ».
Ã- propos de la BAD
La Banque africaine de développement (BAD) est la première institution de financement du développement qui se consacre à la lutte contre la pauvreté et l'amélioration des conditions de vie à travers le continent. La BAD est également engagée dans la mobilisation des ressources pour le progrès économique et social de ses pays membres régionaux (PMR). La mission de la Banque est de promouvoir le développement économique et social par des prêts, des investissements en équité et une assistance technique.
Ã- propos de l'UBA
United Bank for Africa Plc est l'une des plus importantes institutions financières en Afrique offrant des services bancaires à plus de 7 millions de comptes clients sur 750 agences dans 19 pays africains. Grâce à sa présence à New York, Londres et Paris, l'UBA, relie les gens et les affaires à travers l'Afrique grâce à la banque de détail et d'entreprise, innovatrice des paiements transfrontaliers, le financement du commerce et la banque d'investissement.
Contact
Onike Nicol-Houra