En marge de ses 45ème Assemblées annuelles, la Banque africaine de développement (BAD) a signé avec le Mali, ce vendredi 28 mai 2010, un accord de don portant sur 1 918 500 unités de compte (UC), soit l'équivalent de 1,918 millions d'Euros.
Il s'agit d'un soutien financier au «projet d'appui à la mise en oe
uvre du plan d'action de gestion intégrée des ressources en eau du Mali (PAGIRE)», qui vise, à terme, l'amélioration de l'allocation des ressources en eau afin d'optimiser l'impact socio-économique des aménagements hydrauliques et agricoles».
Ce projet intervient juste une semaine après que la ville de Bamako ait été confrontée à un profond problème d'alimentation en eau potable, qui avait contraint le gouvernement à déployer des efforts financiers et matériels supplémentaires. Touré Sanoussi, le ministre malien de l'Economie et des Finances, signataire pour le compte de son pays, insiste donc sur «le caractère appréciable de cet appui».
L'enveloppe octroyée au ministère malien de l'Energie et de l'Eau, au travers du Fonds spécial de la Facilité africaine de l'eau, devra permettre au gouvernement «de poursuivre et d'intensifier les actions en cours de développement en vue du renforcement des capacités de gestion de l'information et des données sur l'eau pour une meilleure valorisation de ces ressources et atténuation des effets des changements climatiques», a indiqué, Ali Kies, directeur du Département Eau et Assainissement et de la Facilité africaine de l'eau à la BAD.
Touré Sanoussi a assuré que «cet appui budgétaire sectoriel sera administré avec la plus grande rigueur afin de nous permettre d'accroître les capacités nationales en matière de gestion et d'exploitation des ressources».
Le PAGIRE cadre parfaitement avec la Vision africaine de l'Eau à l'horizon 2025 et s'inscrit de ce fait dans les missions de la Facilité africaine de l'eau et dans les axes d'intervention du Document de Stratégie pays de la BAD.
Outre ce don, la Banque soutient le gouvernement malien dans l'exécution de deux autres opérations, notamment le Programme d'alimentation en eau potable et d'assainissement en milieu rural pour un montant de 20 millions d'UC; et l'élaboration du schéma directeur d'assainissement de la ville de Bamako, pour une enveloppe de 1 million d'UC.