Le 25 mai 2010, la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un don de la Facilité africaine de l'eau (FAE) d'un montant de 3,549 millions d'euros aux gouvernements du Malawi et de la Tanzanie pour financer la conception détaillée et la mise en oeuvre du programme de développement du bassin fluvial Songwe.
La République Unie de Tanzanie et le Malawi ont conjointement entrepris une étude préliminaire en 2001 et 2002 pour apporter des solutions aux problèmes liés à la frontière entre les deux pays. En raison de cette étude, les deux pays ont soumis une requête de financement à la BAD. Après examen du dossier, la Banque a identifié deux Facilités clés, à savoir la FAE et NEPAD-IPPF (Infrastructure Project Preparation Facility) comme sources potentielles de financement pour répondre à cette demande.
Le but principal du projet proposé est de contribuer à la croissance économique, à la réduction de la pauvreté, à l'amélioration de la santé et des conditions de vie, de l'alimentation et de la sécurité énergétique des populations vivant dans le bassin aussi bien que le développement économique des deux pays.
Les objectifs spécifiques sont d'aider les deux pays à créer un cadre stratégique à long-terme, des plans d'investissement, et un environnement favorable au développement socio-économique du bassin axé sur la gestion commune des eaux partagées.
Le projet prendra également en compte les aspects de conception détaillé et des préparations d'investissement dans l'ordre de 400 millions d'euros, y compris un barrage à but multiple, des ouvrages hydro-électriques, l'irrigation pour l'agriculture, lutte contre les inondations, le développement de la pêche, l'approvisionnement en eau, e le développement des routes.
Le coût total du projet est estimé à 5,779 millions d'euros, et sera financé par les contributions de la FAE (3, 549 million d'euros) ; NEPAD-IPPF (1,226 millions d'euros) ; le gouvernement de la République du Malawi (407,610 euros); et 596,610 euros de la République Unie de Tanzanie. Le projet durera 32 mois.
Il correspond aux secteurs principaux d'intervention de la Vison africaine de l'eau 2025, à l'utilisation équitable et durable de l'eau pour le développement socio-économique et aux priorités du Conseil des Ministres Africains chargés de l'eau (AMCOW), et du cadre de renforcement de la coopération relative à la gestion des ressources en eau transfrontalières, des investissements structuraux pour accroitre la sécurité de l'eau et de l'énergie, et atténuer les risques liés au changement climatique.
Contact
Yao Eloi