L'Institut Africain de Développement (EADI) du Groupe de la Banque africaine de développement, en collaboration avec le «Center For International Higher Education (CIHE) de Boston Collège», a démarré, du 5 au 7 juillet 2010, à Tunis, un programme de formation des cadres des universités. Organisé sous le thème : «Bâtir des universités de classe mondiale», ce cours a pour objectif d'évoquer les problématiques et l'expérience des universités et des systèmes académiques à travers l'Afrique et le reste du monde.
Les débats lors de la formation, ce lundi 5 juillet, se sont essentiellement concentrés sur les facteurs prépondérants de développement du capital humain, dans ce monde global, que les participants ont eux-mêmes décrit comme étant celui «de partage du savoir, et où des universitaires vont se côtoyer et apprendre inéluctablement d'une expérience commune». Les échanges lors de ce cours délivré par Boston College, permettra aux participants d'affiner leur savoir sur l'enseignement, et de partager leurs expériences. Aux termes des travaux de trois jours, ils disposeront d'une feuille de route, pour une stratégie visant entre autres, l'assurance qualité, l'amélioration de la profession académique, l'accès à l'équité et une conscience de la mission communautaire.
Indéniablement, le capital humain est l'un des facteurs clés du développement. «La nécessité d'accroître et d'utiliser ce capital humain, s'inscrit dans la vision stratégique à moyen terme du Groupe de la Banque», a souligné Sibry Tapsoba, directeur de l'EADI, ouvrant les travaux. Il ajoute que : «Le facteur humain revêt une importance stratégique pour la BAD », dans la mesure où, selon lui «le niveau de vie dans un pays donné, est essentiellement déterminé par la façon dont ce pays parvient à développer et à mettre à profit les compétences, le savoir, la santé et les habitudes de sa population». Il est clair qu'en Afrique comme partout dans le monde, le capital humain et l'efficacité des institutions économiques conditionnent les performances économiques. «Cela va sans dire que les pays dont les habitants sont instruits, ont généralement une population en bonne santé, qui vit plus longtemps, avec des progénitures en bonne santé», a conclu Tapsoba, saluant la qualité du partenariat entre l'Institut africain et le Center For International Higher Education(CIHE) de Boston Collège.
La rencontre a été marquée par la présence de quelque 25 participants provenant de 12 pays africains, dont des présidents, recteurs et vice-recteurs d'université. Les cours sont donnés par d'éminents universitaires des universités et collèges américains et d'Europe.
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Ahouassou, Aristide