Date: 15/07/2010
Lieu: Dakar, Sénégal
La Banque africaine de développement (BAD) a entamé le jeudi 15 juillet 2010 à Dakar, une réunion de dissémination et de mise en Å"uvre de sa stratégie de renforcement des capacités. La rencontre a été ouverte par le représentant résident régional de la BAD au Sénégal, M. Mohamed H'Midouche. Il a souligné que « la qualité des experts présents dans ce séminaire fera de cette réunion une occasion unique d'analyser, sous un angle opérationnel, la question des capacités et d'aider les pays à placer le renforcement des capacités au cÅ"ur de leurs stratégies ».
Pour sa part, la directrice de Cabinet du ministre sénégalais des finances et de l'économie, Mme Néné Mboup Ndiaye Dieng, a rappelé que « le Forum panafricain sur le renforcement des capacités de Bamako a exhorté, en 2001, les pays africains et les partenaires au développement à s'employer au renforcement des capacités, en vue d'accélérer le processus de développement en Afrique ».
Elle a aussi indiqué que « le premier sommet des chefs d'Etat et de gouvernements de l'Union africaine, tenu en Juillet 2002 à Durban, Afrique du Sud, avait également déclaré la période 2002-2011 « Décennie du renforcement des capacités en Afrique ».
Ce, après avoir relevé que le renforcement des capacités était essentiel pour le développement économique du continent. Mme Dieng a, en outre, souligné que pendant longtemps, les institutions de développement ont mis un accent particulier sur la fourniture de ressources financières et d'une assistance technique aux pays africains.
Il fut un moment où une telle assistance a été d'une utilité incontestable. « Il est évident que le continent n'a pas seulement besoin de capacités humaines, mais également de l'ensemble des trois dimensions du renforcement des capacités à savoir, humaine, organisationnelle et institutionnelle, pour une croissance économique et un développement durables. » « C'est pourquoi la BAD a élaboré une stratégie par une approche globale, qui embrasse les défis tant communs que spécifiques qui interpellent les pays africains », a ajouté Mme Dieng.
M. Sibry Tapsoba, chef EADI, quant à lui, a présenté les éléments clés de la nouvelle stratégie de renforcement des capacités « qui fera l'objet de plusieurs discussions ». Il a précisé que celle-ci est le résultat d'un long processus de recherche, de consultation, et de rédaction afin de proposer un nouveau modèle de renforcement des capacités en Afrique.
La rencontre de Dakar permettra de solliciter les vues des parties prenantes sur les priorités face à la demande croissante en matière de renforcement des capacités, dans tous les pays africains. Elle permettra aussi d'envisager le rôle des institutions de renforcement des capacités nationales et régionales. Quelque 90 participants prennent part aux travaux.
Il s'agit notamment des hauts fonctionnaires ministères des finances, du plan, ou en charge du renforcement des capacités de 20 pays africains. Sont également présents des représentants de haut niveau des partenaires au développement, des institutions nationales et régionales, des communautés économiques régionales, des experts reconnus dans le domaine du renforcement des capacités. Il s'agira surtout pour la réunion de Dakar « de mettre l'accent sur les difficultés rencontrées », tout en précisant les « mesures correctives initiées ou à entreprendre », afin de garantir l'atteinte des résultats escomptés pour le renforcement des capacités en Afrique.
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Felix Njoku