Le Conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, lundi 19 Juillet 2010, à Tunis une prise de participation de 25 millions de dollars EU dans New Africa Mining Fund 2.
New Africa Mining Fund II (NAMF II) est un fonds d'investissement intervenant dans des projets miniers à travers l'Afrique. Tout comme son prédécesseur New Africa Mining Fund I (NAMF I), NAMF II concentre son action sur des activités initiales , du cycle d'investissement lors desquelles la création de plus-value est plus forte ; d'exploitation minière ; et de valorisation des sociétés juniors et de niveau intermédiaire en Afrique. La prospection implique la définition des ressources, l'étude des concepts et l'étude de préfaisabilité.
L'accent mis par le Fonds sur des projets au stade initial contribuera de manière significative à la maximalisation de leur valeur économique. NAMF II influencera positivement le développement du secteur privé et la création d'emplois locaux permanents et à court terme, il appuiera aussi un partage équitable des recettes, multipliera par voie de conséquence les revenus de gouvernements (plus de 900 millions de dollars EU par an), assurera la conformité des normes environnementales et encouragera la transparence à travers l'initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE).
Le rôle des ressources minérales dans le développement économique de l'Afrique est indiscutable, particulièrement en contexte favorable sur le marché résultant d'une forte demande. Par son implication en début des projets miniers africains NAMF II sera une bonne plus-value pour le jeune marché minier africain. En outre, le projet est conforme avec la stratégie de la Banque et les priorités régionales.
La stratégie des opérations du secteur privé de la BAD met l'accent sur la fourniture de capitaux propres qui catalysent les ressources nécessaires au développement des placements. L'investissement du fonds facilitera la croissance et l'expansion des projets à haute valeur environnementale ; le développement et la croissance durable des entreprises dans le secteur privé, par le biais de son système de gestion social et environnemental,
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Onike Nicol-Houra