Tunis — Le conseil d'administration de la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé mercredi, 20 octobre 2010 à Tunis, un investissement de 20 millions U.S.$ américains dans le Fonds africain pour la sylviculture du FEM (Fonds pour l'environnement mondial).
Le Fonds est une facilité de seconde génération axée sur la sylviculture durable comme une approche du secteur privé visant la protection des zones forestières mondiales tout en assurant des bénéfices à ses investisseurs, à ses salariés et aux populations avoisinantes.
Le Fonds prévoit d'investir dans des terrains forestiers et des entreprises liées au secteur forestier en Afrique sub-saharienne. Les investissements porteront sur les plantations nouvelles et existantes y les terrains non construits à l'extérieur des villes , et dans des activités telles que le traitement et la fabrication de produits sylvicoles, des installations de cogénération de biomasse et la gestion des ressources naturelles.
Par le biais de ce Fonds, la Banque mettra en oeuvre sa stratégie permanente de collaboration avec ses partenaires au développement, à mobiliser davantage de ressources pour développer d'une manière durable le secteur forestier en Afrique et en contribuant positivement à la lutte contre le réchauffement climatique, un domaine qui fait l'objet d'une attention grandissante de la part de la Banque et des autres partenaires au développement.
Reconnaissant le secteur privé comme moteur de la croissance économique, le fonds africain pour la sylviculture du FEM alloue des capitaux aux sous-secteurs de la foresterie et des ressources naturelles dans les pays à fort potentiel de croissance et avec un environnement propice au développement du secteur privé. Le fait d'attirer des capitaux va soutenir les entreprises locales à mobiliser des capitaux propres suffisants pour qu'ils puissent attirer davantage de financement de la dette d'autres institutions financières.
le Fonds est parfaitement en phase avec plusieurs des Documents de stratégie pays de la Banque visant à promouvoir le développement rural dans le secteur forestier et celui des ressources naturelles, ainsi qu'avec la stratégie de croissance pour l'agro-industrie et l'agriculture de la Banque (2010 -2014) qui identifie la gestion des ressources naturelles comme un domaine important pour le soutien de la Banque.
D'un point de vue socioéconomique, cet investissement favorisera la création d'emplois, la génération de revenus, la réduction de la pauvreté, le développement du secteur privé et le transfert de compétences. En effet, le fonds du FEM permettra d'améliorer la création de nouveaux emplois diversifiés de la plantation, l'élagage, la récolte à la commercialisation, la gestion et le travail communautaire. Il est estimé que 1 / 3 de ces nouveaux emplois bénéficieront à des femmes. En outre, les sociétés émettrices fourniront des logements, de l'eau, des services de santé et d'éducation en faveur des employés, leurs familles et leurs communautés.
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Onike Nicol-Houra