Les délégués à la 5e Conférence économique africaine (AEC) convergent vers Tunis pour prendre part aux discussions de la rencontre sur le thème: « Établir un plan d'action pour la relance économique et la croissance à long-terme de l'Afrique ».
La Conférence verra la participation de chercheurs, décideurs, opérateurs économiques et praticiens du développement africains, ainsi que de hauts responsables et du personnel de la BAD, de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et de la Banque de développement de l'Afrique australe (DBSA) en tant que partenaires à l'organisation.
La participation d'experts de toutes les régions du monde permettra d'enrichir les débats sur des expériences et leçons qui contribueront au processus d'élaboration des politiques sur le continent.
Mohammed Ghannouchi, le Premier ministre de la Tunisie et Pascal Lamy, directeur général de l'Organisation mondiale du commerce, et figurent parmi les personnalités-clés qui participeront à l'événement aux côtés des ministres des Finances et gouverneurs des banques centrales de plusieurs pays africains.
Se joindront à eux de nombreux hauts responsables politiques africains, des chefs d'entreprise, des experts en développement et des universitaires pour examiner divers scénarios de redressement économique pour l'Afrique et de retour à une forte croissance.
En cinq ans, la conférence économique africaine est devenue un forum de premier plan qui regroupe des universitaires et des praticiens du développement parmi les plus réputés dans le domaine de l'économie. Un large éventail d'institutions africaines et internationales sera représenté à la conférence : Banque centrale du Kenya, Banque de Tanzanie, Banque de l'Ouganda, Autorité financière égyptienne, Bourse éthiopienne, Fonds monétaire international, Banque mondiale, Brookings Institution...
La communauté universitaire sera représentée par de nombreux chercheurs de classe mondiale, dont Harvard, Oxford, Göteborg ou encore la London School of Economics.
La conférence examinera la situation de l'Afrique au lendemain de la crise économique mondiale. Le monde en développement continue à ressentir les effets de la crise avec plus d'intensité qu'ailleurs. En Afrique, les effets de la crise sur les flux de capitaux, les volumes d'exportation et les prix, les transferts de fonds et le tourisme ont été de grande magnitude. La crise menace d'inverser les tendances de l'investissement privé et met en péril les gains de la bonne performance économique enregistrée depuis 2000.
Toutes ces questions et les perspectives économiques pour l'Afrique seront débattues au cours de plusieurs sessions thématiques. Le commerce Chine-Afrique, le rôle du secteur privé, la promotion de l'épargne et l'investissement en Afrique, la création de nouveaux produits financiers africains, le financement du développement, la politique budgétaire, la gouvernance, la croissance verte et l'intégration régionale font partie des thèmes les plus importants qui seront abordés dans ces sessions.