Des projets au Mali, en Ouganda, au Sénégal et au Tchad
La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé, au cours de sa session tenue le 6 juillet 2011, quatre projets de développement au Mali, en Ouganda, au Sénégal et au Tchad.
Au Mali, une ligne de crédit d'un montant de 5,5 millions d'euros, destinée au financement par la Banque Malienne de Solidarité, a été approuvée. Ces fonds permettront à la Banque Malienne de Solidarité de pourvoir les institutions de microfinance et les PMEs en ressources financières de moyen et long terme. Le projet est en conformité avec la stratégie d'appui au secteur privé de la BAD, soit le renforcement du secteur financier, notamment les intermédiaires financiers commercialement viables, la microfinance et l'appui aux entreprises privées.
En Ouganda, un projet d'amélioration de la qualité des services de santé à l'Hôpital de Mulago et dans la ville de Kampala permettra d'accroître l'accès de la population de la zone métropolitaine de Kampala à des services de santé de qualité et d'un coût abordable. Le projet, doté d'une enveloppe de quelque 89,6 millions USD, profitera à l'ensemble de la population du pays, dans la mesure où cet établissement de Mulago est le principal hôpital universitaire et de référence au niveau national. Les bénéficiaires immédiats du projet sont estimés à trois millions de personnes, la majorité étant des femmes et des enfants de moins de 15 ans.
Au Sénégal, un prêt concessionnel de quelque 43,2 millions USD pour un programme d'appui aux réformes économiques favorisera l'amélioration de la gouvernance financière et du climat des affaires, se traduisant par de meilleures performances en matière de gestion budgétaire et de contribution des PME à l'économie nationale. Ces performances contribueront aussi à améliorer la fourniture de services publics et à créer des emplois et des revenus.
Enfin, au Tchad, le financement par la BAD d'un projet d'infrastructures rurales pastorales et de transhumances, d'une enveloppe de 16,64 millions USD, a objectif d'améliorer les conditions de vie des populations transhumantes et sédentaires, à travers l'amélioration de l'accès aux infrastructures et aux ressources pastorales (puits, mares, couloirs de transhumance, périmètres pastoraux) et aux services sociaux de base.
Par ailleurs, le Conseil d'administration de la BAD a approuvé lors de cette même séance la Note de dialogue 2011-2012 pour l'Algérie. Les domaines sur lesquels l'Algérie et la Banque vont poursuivre le dialogue portent sur le renforcement des capacités de l'administration, le développement du secteur privé et l'intégration régionale, tant dans la région méditerranéenne qu'avec l'Afrique subsaharienne.