Les pays en développement, notamment africains n'ont pas une responsabilité engagée dans les émissions de CO2. Toutefois, cela ne doit pas les écarter de l'exploitation des ressources renouvelables. C'est le consensus qui s'est dégagé des discussions consacrées aux énergies renouvelables et aux questions environnementales de la Conférence économique africaine en cours, à Addis-Abeba.
Le premier exposé de cette session avait pour thème : « Déterminants de l'adoption des technologies des énergies renouvelables dans les pays en développement ». Cette étude a mis l'accent sur les moteurs, variables et modèles devant mener à l'adoption par les pays africains des sources d'énergie renouvelables. Parmi ces moteurs, la possibilité de généralisation de l'accès à ces énergies, les sources hydroélectriques et non hydroélectriques.
Au nombre des variables, figurent, le produit par tête d'habitant, le capital humain, les échanges commerciaux et les investissements dans les sources non hydro-électriques, la tarification pour l'accès aux ressources en énergie renouvelable . Les commentaires sur l'exposé ont fait ressortir que l'amélioration de l'accès à l'électricité est une condition sine qua non pour le développement en Afrique. L'électricité permettant l'accès à l'information et aux moyens de communication.
L'autre motif de l'adoption d'énergies renouvelables est que l'Afrique doit apporter sa contribution à l'objectif de réduction de 2% de l'échauffement planétaire. Pour cela les pays doivent impérativement prendre des mesures pour en faciliter l'exploitation d'autant que l'Afrique dispose d'un potentiel solaire et hydroélectrique énorme.
Cependant les intervenants ont souligné que l'adaptation de ces énergies suppose des protocoles et un cadre réglementaire de la part des gouvernements. Le changement qu'entraînerait cette réglementation pourrait avoir un impact considérable sur les technologies utilisées telles que les barrages. Ces nouvelles sources permettront de combattre la pauvreté mais il faudra concevoir des stratégies adaptées aux conséquences préjudiciables.
Le capital humain devra aussi être pris en compte car c'est un facteur très important dans les investissements dans le domaine des énergies renouvelables.