Le second exposé de session a porté sur « capital social et volonté de payer pour les biens environnementaux dans les pays africains ». Cette analyse stratégique permet de savoir s'il existe chez les citoyens des dispositions à payer pour les dommages causés sur l'environnement.
Mesurer la volonté des populations à payer pour les biens environnementaux ? Cette démarche relève avant tout d'une méthodologie visant à évaluer, mais surtout la volonté des consommateurs à vouloir payer pour ces biens. Cette volonté étant en amont, influencée par la confiance que les individus ou groupes sociaux ont dans la volonté politique de leurs gouvernants ainsi que dans la gouvernance de l'environnement.
Pour beaucoup d'Africains, payer pour la qualité de l'environnement est un luxe. La première raison étant liée au fait que les pays sont les plus exposés au changement climatique.
Ensuite, il existe une relation entre le capital social et l'environnement. Le capital social est constitué par les dimensions sociales qui ont une valeur non négligeable de mesurer les questions touchant au développement. Elles reflètent la volonté des pays ainsi le degré d'implication des individus ou de la société.
D'où la nécessité d'investir dans le processus associatif pour que l'information sur la gestion de l'environnement puisse parvenir aux individus pour leur permettre d'avoir des éléments de choix.