Les biocarburants ne sont pas une bonne idée pour l'Afrique à part quelques exceptions, selon Paul Collier L'Afrique souffre d'un grand retard dans la satisfaction de ses besoins énergétiques. Les populations sont très dispersées sur le contient pour que les réseaux énergétiques soient suffisants.
Ce constat du Professeur Paul Collier, campe l'état des lieux des biocarburants sur le continent. S'exprimant, le 27 octobre à Addis-Abeba, lors de la plénière consacrée à ce sujet, à la Conférence économique africaine, le directeur du Centre d'études africaines, de l'Université d'Oxford, a relevé le dilemme pouvant affecter le continent dans l'exploitation des biocarburants.
En effet, l'Afrique est importatrice de produits alimentaires et exportatrice de produits énergétiques. L'insuffisance de terres pourrait, selon M.Collier, avoir une sombre perspective, car délaisser les cultures alimentaires au bénéfice des biocarburants peut remettre en selle le pillage dont l'Afrique a été victime tout au long de son histoire. Selon lui, Il ne faudrait pas sacrifier la terre pour l'énergie,
Les biocarburants ne sont pas une bonne idée pour l'Afrique à part quelques exceptions. L'Afrique peut faire des choix judicieux en termes d'énergie propre et solaires. Le continent a aussi le choix de couper court à toutes les spéculations qui pourraient venir aussi bien venir de l'énergie propre que des biocarburants, « car l'histoire a tendance à se répéter, ce qu'il ne faudrait pas oublier »
Enfin, le professeur Collier a prévenu que les générations d'aujourd'hui devraient faire des investissements énergétiques pouvant avoir une plus value pour les générations futures.