La Banque africaine de développement (BAD) va présenter le bilan impressionnant des interventions qu'elle a menées en réponse au changement climatique, au cours de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique prévue à Durban, en Afrique du Sud, du 28 novembre au 9 décembre 2011.
La Conférence, qui en est à sa 17e édition, est couramment appelée «COP 17», la forme abrégée de son nom officiel, Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.
Une nouvelle caractéristique du cadre des négociations sur le climat sera le Pavillon africain, une initiative commune de la BAD, de l'Union africaine et de la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique. Le pavillon regroupera pour la première fois tous les événements africains de la Conférence. Ce sera une occasion unique de réfléchir sur la nature du Fonds vert pour l'Afrique et sur une plate-forme de financement sur mesure pour l'Afrique, dont pourront bénéficier tous les pays africains pour financer la bataille relative au changement climatique sur le continent.
Avec ses nombreuses activités parallèles, forums, conférences et consultations, le Pavillon africain permettra d'avoir une meilleure compréhension de ce qui constitue un profil acceptable et des critères d'accès au Fonds vert pour l'Afrique, ainsi que sa fonction, sous l'égide du Fonds vert pour le climat.
COP 17 est une étape importante pour les négociations sur le changement climatique, qui ont débuté avec la Conférence 1992 des Nations Unies sur l'environnement et le développement ou «Sommet de la Terre » à Rio de Janeiro. A cette occasion, les négociations sur le changement climatique avaient été lancées, et la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques ouverte à la signature des États membres de l'ONU.
La BAD reconnaît le changement climatique comme une question transversale et une partie intégrante de son plan de développement pour l'Afrique, au sens large. Les grands projets et fonds comprennent le Fonds des forêts du Bassin du Congo, le Fonds d'investissement climatique, le Fonds africain pour l'eau, le projet d'énergie éolienne du lac Turkana au Kenya, l'étude du barrage d'Inga en République démocratique du Congo, le projet hydroélectrique de Souapiti en Guinée, et la centrale thermique solaire d'Ain Beni Mathar au Maroc.
Les domaines d'activités parrainées par la BAD en Afrique comprennent la construction de barrages, l'irrigation et la collecte de l'eau ; l'énergie solaire, éolienne et hydroélectrique ; l'amélioration de l'agriculture ; l'énergie propre, les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique, la gestion forestière et le reboisement, et les transports durables.
COP-17 se tiendra sur un continent largement considéré comme le plus durement touché par le changement climatique, alors qu'on ne peut pratiquement rien lui reprocher - l'Afrique n'est responsable que de quatre pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre. On nourrit beaucoup d'espoir et d'optimisme sur les progrès sensibles que les négociations marqueront dans certains aspects importants du cadre multilatéral de la réflexion sur le climat, en s'appuyant sur les accords conclus à la dernière conférence de Cancun, au Mexique, en 2010.
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David Short