Trois dirigeants africains ont inauguré hier le pavillon Afrique à la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Durban, en Afrique du Sud. Connue également sous l'appellation plus technique de dix-septième Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC), la Conférence se tient du 28 novembre au 9 décembre.
Les présidents Jacob Zuma du pays-hôte, l'Afrique du Sud, Idriss Déby du Tchad, et le vice-président Fernando da Piedade Dias dos Santos de l'Angola ont visité le pavillon Afrique au moment où la conférence se déroulait. Les trois dirigeants ont insisté sur la nécessité pour l'Afrique de parler d'une seule voix et de se faire entendre au sein de cet événement capital des Nations Unies sur le climat.
Pendant qu'il visitait une réplique d'une forêt tropicale africaine couvrant 500 mÂ', le président Zuma a déclaré : « Ce pavillon plaide avec véhémence la cause du continent africain. Les visiteurs ne viendront pas ici uniquement pour des débats théoriques et imaginer l'Afrique. Ils vont la voir dans sa réalité. Je pense que nous avons réalisé ici une véritable innovation.» Le président sud-africain a ajouté : « Ce pavillon représente l'Afrique dans sa totalité. C'est un argument puissant pour cette conférence. »
Situé dans l'enceinte de la CCNUCC, le pavillon Afrique sert de tribune au continent africain pour faire entendre sa voix. Afin de démontrer la capacité de l'Afrique à être une partie de la solution des problèmes du changement climatique, le pavillon abrite un programme complet de tables rondes et d'événements au cours de la conférence des Nations Unies sur le climat.
"Grâce à ses tables rondes et ses conférences, son exposition sur la forêt tropicale, le pavillon Afrique rassemblera nos dirigeants pour échanger sur l'avenir de l'Afrique et le financement climatique », a déclaré Abebe Haile-Gabriel, directeur de l'économie et de l'agriculture à la Commission de l'Union africaine. « Tout cela vise à assister nos négociateurs, à renforcer notre position africaine commune et à aider notre hôte, la République sud-africaine comme présidente de COP17.»
Aly Abou-Sabaa, président du comité de coordination sur le changement climatique à la Banque africaine de développement observe que «le pavillon Afrique est un signe du partenariat entre la Banque africaine de développement, la Commission de l'Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique et le gouvernement sud-africain. Il offre l'occasion de montrer quelques-unes des initiatives et activités en Afrique sur le changement climatique et le développement, par une grande variété d'acteurs. Grâce à cet esprit de coopération, le développement et le changement climatique occuperont le devant de la scène des discussions et des négociations.»
Les événements atteindront leur sommet avec la Journée de l'Afrique, le 8 décembre, où les chefs d'Etat, ministres et experts du climat élaboreront un agenda du développement en Afrique d'économies résistantes au climat et sobres en carbone.
De son côté, Youba Sokona, coordinateur du nouveau Centre africain des politiques climatiques de la commission économique des Nations Unies pour l'Afrique, a déclaré que « toutes ces activités marqueront un vrai changement par rapport à la manière dont l'Afrique participait aux conférences COP sur le climat dans le passé. »
Contacts :
Commission de l'Union africaine
Olushola Olayide
Département de l'économie rurale et de l'agriculture
Molalet Tsedeke
Information et communication
Banque africaine de développement
Chawki Chahed
Vice-présidence infrastructure, intégration régionale et secteur privé
Senvy Maistry
Unité des relations extérieures et de la communication
Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique
Aloysius Fomenky
Le Centre africain des politiques en matière de climat Commission économique des Nations unies pour l'Afrique
Andrew Allimadi
Contact
Senvy Maistry