La Banque africaine de développement (BAD) a ouvert, cette semaine à Libreville, au Gabon, des consultations avec les organisations africaines de la société civile sur l'avenir des relations mutuelles de partenariat.
Les représentants des sous-régions Afrique centrale, Afrique du nord et Afrique de l'ouest participent aux entretiens.
La cheffe de la division Genre et développement social de la BAD, Ginette-Ursule Yoman, a déclaré dans son allocution d'ouverture que les principes directeurs de ce nouveau partenariat devront comprendre un certain nombre de ces éléments. Le premier est la reconnaissance du rôle de soutien que les organisations de la société civile (OSC) peuvent jouer dans les activités clés de la BAD. Vient ensuite la nécessité d'une mise en oeuvre progressive du partenariat. S'y ajoutent la recherche systématique de la durabilité des interventions et la consolidation de la crédibilité des acteurs.
Elle a expliqué que ces consultations visent essentiellement à renforcer et à consolider les voies et moyens de la collaboration entre la BAD et les OSC au niveau institutionnel, national et opérationnel.
Un plan mûrement réfléchi, axé sur les priorités essentielles, avec des repères clairs pour les actions et les résultats, aideront à atteindre ces objectifs, mais il importe également de tenir compte des contraintes de la réussite et des risques encourus, a déclaré Mme Yoman.
Elle a exhorté les participants à veiller à assigner des missions précises aux relations entre la BAD et les OSC, à établir des critères d'adhésion clairs et tenir des discussions régulières.
En outre, les consultations devront définir les éléments clés des activités à entreprendre, ainsi que les piliers d'intervention et les domaines qui appellent des innovations.