Dans un communiqué publié le 18 juin 2013 à Londres à la fin de leur sommet, les pays du G-8 ont loué les efforts de développement consentis par les populations, gouvernements et institutions africains - dont la Banque africaine de développement - et se sont engagés à fournir une plus grande assistance aux efforts de développement.
« L'Afrique est le prochain continent émergeant en devenir, avec une part de plus en plus importante du marché mondial et des investissements et une croissance économique importants. L'opportunité qui nous est offerte de travailler avec nos partenaires africains est historique, et ce pour la promotion de la croissance durable et inclusive en Afrique, par une plus grande transparence, l'installation d'infrastructures plus performantes, l'offre de plus grandes possibilités commerciales, la levée des barrières douanières et la gestion des ressources naturelles, » ont dit les leaders du G8.
Les plus grandes économies du monde ont salué les efforts de développement du continent, notamment en ce qui concerne l'intégration régionale et l'objectif de réduction de barrières afin de libérer les potentiels de développement par la libre circulation des biens et des personnes.
Le G-8 a aussi exprimé son soutien au Plan d'action pour la relance du commerce interafricain de l'Union Africaine dont le but est de réduire le temps de transit des marchandises et d'accroître le commerce africain, non seulement à l'intérieur du continent, mais aussi avec le marché mondial. De par cette déclaration, « le G-8 s'engage à accompagner les pays africains et les communautés régionales en vue d'atteindre l'objectif de l'Union Africaine de doubler le commerce interafricain et de réduire de 50% le temps de transit aux barrières vers 2022. »
Reconnaissant le rôle clé d'infrastructures performantes dans la croissance économique et les lacunes dans ce domaine en Afrique, les pays du G-8 se sont engagés à accorder une plus grande assistance dans la préparation des projets, notamment pour les projets régionaux. En outre, ils ont décidé d'explorer des voies et moyens pour faciliter les flux d'investissements dans les projets d'infrastructures bancables qui favoriseraient la promotion du commerce dans les pays en développement.
La gestion des ressources naturelles a également été au centre des discussions du sommet. A cet égard, la réunion a souligné leur potentiel comme moteur de croissance durable. « Ces ressources offrent une solution d'éradication de la pauvreté à long terme pour la plupart des pays en développement et l'opportunité de réduire la dépendance de ces pays vis-à-vis de l'aide extérieure, » note le communiqué.
Pour accompagner les pays africains, le G-8 s'engage « à prendre les actions requises visant à accroître la transparence au niveau des industries extractives et à mettre en place des normes internationales de systèmes d'informations comptables pour les pays dotés de grandes industries extractives et ceux abritant de grandes multinationales exerçant dans le secteur. »