Accra, la capitale ghanéenne grouille au rythme de sonorités de sensibilisation à 48 h de l'ouverture officielle de la 7ème Conférence Africaine sur les Droits de la Santé Sexuelle et Reproductive. Les jeunes et la société civile sont d'attaque. La presse est sensibilisée sur l'importance de son rôle dans la lutte pour la réalisation du Dividende Démographique en Afrique notamment pour l'éveil des consciences sur la santé de la reproduction.
Le Bureau Régional pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA WCARO) a ouvert à Accra au Ghana, depuis ce 08 février 2016, les festivités sur la 7ème Conférence Africaine sur les Droits de la Sante Sexuelle et Reproductive (7th African Conference on Sexual Health and Rights (2016 ACSHR). Conférence qui fermera ses portes, le 12 février.
Une rencontre qui, selon les organisateurs, sera présidée par la Première Dame du Ghana, et verra la participation d'autres Premières Dames d'Afrique, de Son Excellence Dr. Babatunde Osotimehin, Directeur Exécutif de UNFPA, de Ministres de la Santé des pays de l'Afrique, des partenaires stratégiques et financiers et autres organisations de la Santé et des Droits de l'Homme.
En prélude à cet événement majeur, les jeunes ont pris les devants. Le hall du centre international de conférence d'Accra a vibré aux rythmes de sonorités de la culture ghanéenne livrées par une troupe de danse. Une ambiance qui renseigne sur le niveau d'engagement des jeunes. La pré-conférence des jeunes qui s'est tenue parallèlement a permis de rappeler sur la nécessité, pour les pays africains d'investir davantage sur la jeunesse, s'ils veulent tirer le maximum de profit du Dividende Démographique. Un investissement qui, selon le représentant de UNFPA au Ghana, Babatunde Ahosi, sera consacré dans des secteurs comme la santé, l'éducation, l'emploi, la santé de la reproduction…
Le président du comité d'organisation de la conférence, le Dr Uwemedimo Uko Esiet, à l'image des principaux orateurs, a reconnu l'impératif de traiter la problématique jeunesse comme une priorité dans l'optique de déceler les opportunités de développement. Une invite qui sonne comme une manière d' interpeler les gouvernants africains.
Dans cette dynamique, le représentant d'ONISIDA au Ghana, M. Girmay Haile prône un changement de mentalité au sein des jeunes pour leur permettre de jouer véritablement leur rôle. Une mission qu'ils pourront mettre sans grande difficultés en réunissant leurs forces et en agissant avec solidarité pour mettre la pression sur les autorités.
Le directeur du bureau exécutif de l'autorité nationale de la jeunesse du Ghana, M. Ras Muburak, pour sa part, a rappelé les avantages que l'atteinte du Dividende Démographique peut offrir à un pays. A son avis, pour des actions conséquentes envers les jeunes, il faudrait aussi penser à travailler pour le maintien des jeunes, surtout les filles à l'école, mettre à la disposition des jeunes porteurs de projets des micro-crédits, entre autres facilités…
L'implication des médias souhaitée
Le chantier est énorme et tous les acteurs sont invités à jouer leur partition. C'est à l'image des jeunes qui, selon Nelson Muffuh, Conseiller Régional en Communication de UNFPA Afrique de l'Ouest et du Centre, ont toujours jouer un rôle important dans l'éducation des populations en Afrique. Les média sont ainsi attendus sur le terrain de la sensibilisation et du plaidoyer concernant la santé de la reproduction et l'atteinte du Dividende démographique dans sa globalité.
D'où l'importance, pour UNFPA, de la 7ème Conférence de l'Afrique de la Santé Sexuelle et des Droits (ACSHR 2016) qui veut fourni un espace d'engagement à la presse et amener les journalistes à influencer les publiques par rapport à leurs décisions sur l'adolescent et les jeunes face à la santé sexuelle et des questions de droits.