Le Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement ivoirien ont lancé le 18 octobre, à Abidjan, un projet capital pour la diversification économique du pays. Le Projet d'appui au renforcement de la compétitivité du secteur industriel (PARCSI) contribuera ainsi à porter la part du secteur industriel dans le produit intérieur brut de 22% en 2014, à 40% en 2019.
Lancé par le ministre de l'Industrie et des mines, Jean-Claude Brou, et le vice-président par intérim chargé des opérations sectorielles de la BAD, Kapil Kapoor, le PARCSI a pour objectif de stimuler la compétitivité industrielle. Il s'attellera à adapter l'entreprenariat ivoirien à la libéralisation des marchés sous les accords de libre-échange et à accroître leur contribution à la création de richesse et d'emplois.
« Le projet contribuera à rendre le secteur industriel ivoirien plus compétitif et permettra de diversifier les sources de croissance de l'économie », a indiqué Kapil Kapoor. Ce faisant, le projet servira quatre des cinq priorités opérationnelles de la BAD appelées Top 5, à savoir Nourrir l'Afrique, Industrialiser l'Afrique, Intégrer l'Afrique et Améliorer la qualité de vie des populations africaines.
Jean-Claude Brou s'est félicité du côté novateur du projet, qui « scelle la fructueuse collaboration entre la BAD et la République de Côte d'Ivoire ». « Le gouvernement ivoirien mettra tout en œuvre pour que le projet atteigne ses objectifs », a en outre assuré le ministre.
La cérémonie de lancement a également inclus une journée entière de formation des bénéficiaires et de l'équipe de gestion du projet sur les procédures et les règles d'acquisition, de décaissement et de gestion financière des projets financés par la BAD.
La cérémonie s'est déroulée en présence des représentants des chambres consulaires, du secteur privé, de l'administration publique et des structures bénéficiaires du projet.
Le projet est financé par un don de 13 millions d'euros (8,23 milliards CFA) du Fonds africain de développement, avec une contrepartie gouvernementale d'environ 2 millions d'euros (1,22 milliard FCFA).