La BAD accélère la marche du développement avec ses "High 5"

7 Décembre 2017
Contenu d'un Partenaire Premium
African Development Bank (Abidjan)

La Banque africaine de développement (BAD) publie en cette fin novembre 2017 sa nouvelle Revue synthétique des résultats pays, consacrée cette fois-ci à la Tanzanie.

Entre opportunités et défis, ce rapport analyse la situation économique de la Tanzanie, un pays qui a maintenu un taux de croissance de 6 % en moyenne ces dix dernières années - soutenu par le secteur industriel et les exportations agricoles -, ainsi que ses progrès au plan du développement humain. Y sont également passées au crible la performance du travail de la Banque en Tanzanie au regard des objectifs qu'elle s'est fixés, et la manière dont elle entend procéder pour l'aider à asseoir un développement inclusif et durable. Objectif : hisser le pays au statut de pays à revenu intermédiaire à l'horizon 2025.

« La Tanzanie est un excellent exemple de la façon dont la Banque peut avoir un impact sur le développement à travers ses High 5, indique le directeur général de la BAD pour la région Afrique de l'Est, Gabriel Negatu. Grâce à nos investissements, le pays est bien parti pour atteindre le statut de pays à revenu intermédiaire d'ici à 2025. »

Entre autres investissements, la Banque fait énormément pour moderniser les routes, infrastructures essentielles au développement du pays et au bien-être de sa population : près de 12 660 km de routes ont été construits ces dix dernières années, facilitant la mobilité des personnes et le commerce. La BAD prévoit maintenant de mettre davantage l'accent sur l'amélioration des systèmes de transport urbains et des routes régionales qui connectent la Tanzanie aux pays voisins.

Autre priorité pour la Banque en Tanzanie : créer un secteur privé dynamique à même d'offrir des emplois productifs, ce qui est capital pour l'avenir du pays et de ses habitants, car quelque 800 000 jeunes arrivent chaque année sur le marché du travail.

Cette Revue synthétique des résultats pays décrit les tendances économiques et sociales récentes en Tanzanie, en particulier celles qui concernent les cinq grandes priorités de la Banque en matière de développement, dites High 5 : éclairer l'Afrique et l'alimenter en énergie ; nourrir l'Afrique ; industrialiser l'Afrique ; intégrer l'Afrique ; et améliorer la qualité de vie des populations. Elle se penche également sur la façon dont la Banque parvient à optimiser ses investissements en améliorant la qualité de vie des populations :

Ce rapport passe en revue les progrès enregistrés en Tanzanie au regard des High 5 de la BAD, sur la base d'une série d'indicateurs du Cadre de mesure des résultats 2016-2025. Il évalue également l'efficacité de la Banque dans la gestion de ses opérations dans le pays.

« Notre empreinte en Tanzanie est forte, car nous avons ajusté notre modèle de prestation de services dans la conception de projets pour obtenir des résultats durables », précise Simon Mizrahi, directeur chargé de la mise en œuvre, de la gestion de la performance et des résultats à la BAD.

Soucieuse de répondre aux besoins spécifiques de la Tanzanie, la Banque se rapproche du terrain et optimise l'utilisation de ses ressources. Tous ces changements aideront à réaliser la transformation structurelle recherchée en Tanzanie et sur le continent, dans la droite ligne de la stratégie décennale de la Banque. Les priorités des High 5, moteurs de cette dynamique, resteront au cœur des plans ambitieux de la Banque pour soutenir la transformation de la Tanzanie en l'espace d'une décennie.

Aujourd'hui, la Banque dispose d'un portefeuille de 21 opérations en Tanzanie, évaluées à 1,8 milliard de dollars américains.

La Revue synthétique des résultats pays de la Tanzanie est à lire ici.

AllAfrica publie environ 500 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.