Abidjan, Côte d'Ivoire — La Banque africaine de développement va accueillir, du 24 au 28 juin 2019 à Abidjan, la 16ème réunion annuelle du réseau des Mécanismes Indépendants de Recours (MIR) des institutions financières internationales (IFIs).
Le Mécanisme d'inspection indépendant (MII) de la Banque a été choisi comme hôte de cette rencontre lors de la dernière réunion du réseau des MIR en novembre 2018 à Washington.
La réunion, qui aura lieu au siège de la Banque, vise à identifier et à développer les axes de coopération entre les MIR par la prise en compte de leurs mandats respectifs. Elle entend également favoriser les échanges réguliers d'idées et de meilleures pratiques et partager des opinions sur le rôle des MIR dans le renforcement de la reddition des comptes comme élément clé de la gouvernance d'entreprise.
Quelque 60 participants de haut niveau sont attendus fin juin à Abidjan, parmi lesquels des représentants et experts de 19 MIR, de banques d'investissement privées, d'agences de coopération bilatérales et d'organisations de la société civile. Au cœur de leurs discussions, les défis liés à la mise en œuvre de politiques de sauvegarde dans les pays « FCV » (Fragilité, Conflits et Violence), l'avenir et l'accès aux MIR et leur gouvernance, les bonnes pratiques en matière de résolution des conflits et de processus de vérification de la conformité.
Le Réseau des MIR existe depuis mai 2004 et compte parmi ses membres le MII et les Mécanismes de recours de la Banque mondiale, de la Banque asiatique de développement, de la Banque Interaméricaine de développement, de la Banque Européenne d'Investissement, de la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement, de la Banque japonaise pour la coopération internationale, de la Société Financière Internationale (Groupe de la Banque mondiale) et autres organisations bilatérales telles que la Société des États-Unis pour les investissements privés à l'étranger.
Les Mécanismes indépendants de recours des IFI ont été créés pour recevoir et traiter les plaintes de personnes qui estiment qu'elles-mêmes ou leurs environnements ont été négativement affectés par des projets financés par les IFIs.