(Envoyée spéciale à Benin City) – C’est dans la posture d’avocate des femmes que Mme Natalia Kanem, accompagnée de la représentante résidente de l’ONU au Nigéria, a remis au gout du jour la lancinante question de la mortalité maternelle et infanto-juvénile.
Dans le contexte de la campagne internationale Oranger le monde pour lutter les violences faites aux femmes,la Secrétaire générale adjointe des Nations Uniesa lancé un énième cri de cœur contre les mariages précoces, depuis le début son séjour au Nigeria.
Pour assurer les acteurs engagés dans la lutte contre ce fléau, elle fait savoir que l’entité qu’elle manage, l’UNFPA, n’aura de cesse de se battre tant que ce phénomène ne sera pas complétement éradiqué.
A son avis, « il faut oranger le monde pour que toutes les femmes et filles du monde puissent décider de leur propre sort et ne plus se faire imposer des mariages qui peuvent leur couter la vie ».
Véritablement, alerte-t-elle, « ces filles, beaucoup trop jeunes, dont les corps ne sont pas préparés pour porter la vie risquent de trépasser en accouchant ».
A son avis, « des milliers de filles sont mariées avant leur majorité et peuvent faire jusqu’à sept enfants ou plus dans leur vie au risque et péril de leur propre vie ».
Elle a profité de cette opportunité pour inviter, une fois de plus, les autorités nigérianes à s’associer aux objectifs de l’UNFPA de réaliser zéro cas de femmes succombant en donnant la vie car « il n’y a pas de pire tragédie que de mourir en donnant la vie. »
Revenant sur le thème des 16 jours d’activisme, « Oranger le monde pour mettre fin maintenant aux violences faites aux femmes », Mme Kanem a prié les autorités nigérianes d’aller dans le même sens que l’UNFPA en faisant de lutte contre les violences basées sur le genre leur propre guerre.
Pour elle, le gouvernement nigérian doit faire de sorte qu’on élimine complétement ce fléau pour qu’il appartienne à notre passé, comme les dinosaures.
Cette dame aux allures de « Jeanne d’Arc des temps modernes » a su monter encore une fois que rien ne pourrait l’arrêter dans sa lutte pour un monde plus égalitaire. Un monde où toutes les femmes vivraient en Paix, en ayant les mêmes droits que les hommes.