Après avoir terminé premiers de la saison régulière, les Bleu et jaune de Cocody ont attaqué avec panache les play-off.

Azur qui plane en tête du championnat, son coach qui rafle le trophée de meilleur entraîneur, peut-on dire que c'est l'année d'Azur ?

On y travaille. Nous sommes inscrits dans ce championnat pour faire en sorte que chaque saison soit celle de l'Azur basket-ball club. En face de nous, il y a des équipes de renommée telles que l'Abc qui a été sacrée champion d'Afrique, beaucoup de titres de champion de Côte d'Ivoire, la Soa qui est le champion en titre et la Jca qui monte en puissance. Mais nous avons notre philosophie de jeu, et notre ligne de conduite qui est humilité, travail et abnégation. Nous essayons de donner le maximum sur le terrain et prions Dieu pour que nos vœux soient exaucés.

Vous avez débuté en force le play-off contre le Csat (73-37). Décidément, plus rien ne vous arrête ...

Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. C'est un bon début. Mais rien n'est fait. Il reste encore du chemin à parcourir. Il faut surtout garder la tête froide, rester concentré sur notre sujet. On a tellement de respect pour nos adversaires que nous travaillons doublement. A chaque match, nous apprenons beaucoup.

Que retenez-vous de la saison régulière du championnat ?

Nous avons vécu une compétition de haut niveau. Cette saison encore, plus que celle de l'année dernière, rien n'est gagné à l'avance. C'est vrai que nous avons terminé premier de la saison régulière, mais le plus dur est à venir. Au basket-ball, il y a les matchs de saison, mais après, il faut confirmer en remportant le play-off. C'est ce que nous essayons de faire.

Qu'est-ce qui fait la force d'Azur cette saison ?

D'abord, nous avons plusieurs joueurs talentueux. Ensuite, il y a le fait que je suis un coach à vocation défensive. C'est vrai que les attaques gagnent des matchs, mais ce sont les défenses qui gagnent un championnat. Au basket-ball, c'est celui qui marque plus et qui encaisse moins qui gagne et c'est ce que nous essayons de combiner. Et ça marche, en tout cas pour l'instant.