Quoi? 9e dialogue virtuel sur les politiques du G-CoP

Qui? Institut africain de développement, Groupe de la Banque africaine de développement

Quand? Lundi 13 juin 2022, de 14h à 16h GMT

Où? Participez à l'événement via le service Zoom

Cliquez ici pour vous inscrire. Date limite : vendredi 10 juin 2022.

La réflexion :

Les besoins de financement du développement en Afrique sont énormes et ne cessent de croître. Dans le même temps, les sources de financement du développement, y compris les investissements directs étrangers (IDE), les envois de fonds, l'aide publique au développement (APD), les investissements de portefeuille et les recettes nationales, sont en baisse.

Dans un contexte de creusement des déficits budgétaires et de diminution des flux financiers en Afrique, les mesures budgétaires mondiales mises en œuvre entre janvier 2020 et septembre 2021 pour répondre à la pandémie de Covid-19 sont estimées à environ 17 000 milliards de dollars américains. L'équivalent d'environ 19 % du PIB mondial et d'environ cinq fois le PIB de l'Afrique. De même, alors que les événements climatiques extrêmes sont de plus en plus fréquents et coûtent à l'Afrique des milliards de dollars en mesures d'adaptation, le flux de financement climatique reste nettement inférieur aux financements dont les pays ont besoin. De plus, les pays africains les plus vulnérables au changement climatique ne reçoivent pas de financement lié au climat, car l'architecture financière climatique actuelle favorise les pays plus résilients au changement climatique.

Ce dialogue politique du G-CoP portera sur les questions de politique générale relatives au succès ou à l'échec des modèles de financement du développement dans le soutien à la croissance inclusive et au développement durable en Afrique.

Il comprendra un débat avec des experts de premier plan et des parties prenantes du G-CoP du monde entier sur des questions brûlantes dont entre autres :

• Le modèle de financement mondial actuel est-il adapté à son objectif, ou devons-nous en chercher un autre ?
• Quels facteurs structurels définissent les perdants et les gagnants dans l'architecture financière mondiale actuelle ? Pourquoi certaines régions et certains pays ont-ils connu des décennies de croissance soutenue dans le cadre du système actuel et d'autres non ?
• en plus fréquents et coûtent à l'Afrique des milliards de dollars en mesures d'adaptation, le flux de financement climatique reste nettement inférieur aux financements dont les pays ont besoin. De plus, les pays africains les plus vulnérables au changement climatique ne reçoivent pas de financement lié au climat, car l'architecture financière climatique actuelle favorise les pays plus résilients au changement climatique.
• Ce dialogue politique du G-CoP portera sur les questions de politique générale relatives au succès ou à l'échec des modèles de financement du développement dans le soutien à la croissance inclusive et au développement durable en Afrique. Il comprendra un débat avec des experts de premier plan et des parties prenantes du G-CoP du monde entier sur des questions brûlantes dont entre autres :
• Le modèle de financement mondial actuel est-il adapté à son objectif, ou devons-nous en chercher un autre ?
• Quels facteurs structurels définissent les perdants et les gagnants dans l'architecture financière mondiale actuelle ? Pourquoi certaines régions et certains pays ont-ils connu des décennies de croissance soutenue dans le cadre du système actuel et d'autres non ?
• Quels sont les effets des modèles financiers mondiaux sur les coûts, les risques, la vulnérabilité et les flux de financement du développement (internes et externes) en Afrique ?
• Quels sont les rôles des institutions multilatérales de financement du développement dans la refonte des modèles mondiaux de financement du développement pour les rendre plus favorables aux pauvres et plus inclusifs afin d'atteindre les Objectifs de développement durable ?
• Les alliances et les partenariats sud-sud pourraient-ils apporter une solution, et comment ces partenariats pourraient-ils être structurés ?
• Quelles actions politiques clés les gouvernements africains devraient-ils envisager pour accroître leur compétitivité dans l'ordre mondial actuel et/ou émergent ?

Ce dialogue sera animé par le professeur Stefan Dercon, directeur du Centre for the Study of African Economies (Centre d'étude des économies africaines) et professeur de politique économique à l'université d'Oxford, ancien économiste en chef du Département du développement international (Department for International Development, DFID) du Royaume-Uni.

Les autres orateurs sont M. Christopher William Chalmers, administrateur à la Banque africaine de développement représentant le Royaume-Uni, l'Italie et les Pays-Bas, M. Charles Boamah, ancien vice-président principal du Groupe de la Banque africaine de développement et le professeur Kevin Chika Urama, économiste en chef par intérim et vice-président du Groupe de la Banque africaine de développement chargé de la Gouvernance économique et de la Gestion des connaissances. Une session de dialogue ouvert avec des experts de la Communauté mondiale des pratiques et le personnel de la Banque aura également lieu.

Pour la note de concept détaillée

Cliquez ici pour vous inscrire ou envoyez un courriel à adigcop@afdb.org.