Afrique: Coopération internationale - Le continent à l'épreuve du nouvel ordre économique mondial à Paris

Les décideurs africains et les représentants de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) se retrouvent à Paris, en France, avec le secteur privé, le milieu académique et la société civile afin de débattre ensemble des orientations à prendre pour faire face aux défis présents et à venir du continent.

Les dirigeants africains et de l'OCDE se réunissent pour parler d'une même voix, évoquer les mutations de l'économie mondiale, redéfinir les conditions du développement de l'Afrique du XXIe siècle, des incidences économiques de la covid-19, de la refonte des chaînes de valeur mondiale, le financement du développement, de la hausse des prix des denrées alimentaires et de l'énergie. Ce qui exige un renouvellement de l'action publique et de la coopération internationale. Alors que l'Afrique commençait à peine à se remettre de la crise et à panser les plaies de la pandémie, elle est à nouveau confrontée à une dégradation des perspectives économiques mondiales.

Il s'agit de la 21e édition du Forum économique international sur l'Afrique. Elle se déroule en marge de la réunion du Conseil de l'OCDE au niveau des ministres, présidée cette année par l'Italie, et ayant pour thème " L'avenir que nous voulons : de meilleures politiques pour la prochaine génération et une transition durable ". L'événement se déroule dans un contexte qui remet en cause les efforts des économies africaines pour réduire leur dépendance à l'égard de l'exportation des matières premières, accélérer la transformation productive, accroître les investissements et mobiliser davantage les ressources domestiques. Le nouveau désordre mondial bouleverse ainsi le débat sur la transformation des économies africaines et la création d'emploi pour les jeunes. Plusieurs sujets sont abordés.

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Au sujet des questions conjoncturelles, le continent africain plaide pour la réallocation partielle des DTS après l'émission de 650 milliards de dollars de DTS, dont un quota de 33 milliards, soit 5% dédiés à l'Afrique. Concernant le réchauffement climatique, qui reste une grande préoccupation, le continent africain continue de soutenir l'Accord de Paris. Le président du Sénégal, Macky Sall, également président de l'Union africaine, a donné son point de vue : " L'Afrique en quête d'émergence a besoin de la force, de l'enthousiasme et de l'intelligence de sa jeunesse, ajoutant : et nous avons la responsabilité première de créer les conditions du développement de nos pays ". Macky Sall pense qu' " au sein et entre les nations, il peut y avoir de destin commun quand ceux qui ont plus gagnent toujours plus, et ceux qui ont moins perdent toujours plus ".

" Pour notre avenir commun ", il invite à construire ensemble " un partenariat réinventé, fondé sur une nouvelle éthique relationnelle, faite de confiance et de respect mutuels, pour un monde plus humain, plus juste et plus équitable ".

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