Après les forces de défense et de sécurité le 26 juillet dernier, place au vote général ce dimanche pour le deuxième tour des législatives. Le 10 juillet dernier le premier tour a été remporté par le Parti congolais du travail, au pouvoir depuis 1977, qui a obtenu 102 sièges sur les 151 sièges de l'assemblée. Ce deuxième tour concerne 25 circonscriptions où l'on note quelques chaudes empoignades.
Le duel qui cristallise l'attention a lieu à Mouyondzi, dans la Bouenza au sud du pays. L'ancienne dirigeante de la Fédération de l'opposition, Claudine Munari qui a recueilli près de 50% de suffrages au premier tour, affronte Jacqueline Lydia Mikolo, membre du gouvernement.
À Vindza, dans le Pool, le Conseil national des républicains (CNR) de l'ancien chef rebelle Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, ne donne pas de consignes de votre entre un candidat du PCT et celui de l'Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) du défunt opposant Guy-Brice Parfait Kolélas.
Le principal enjeu du premier tour était le taux de participation mais aucune information n'a filtré sur le chiffre réel.
Le second tour doit permettre de déterminer la première force de l'opposition. L'UDH-Yuki, avec trois élus déjà et sept en ballotage se dispute cette place avec l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) qui a pu faire élire quatre députés et quatre autres de ses candidats sont en lice.
Le premier tour a connu quelques faiblesses relevées par les observateurs, notamment l'ouverture tardive des bureaux de vote.
De nombreux perdants ont dénoncé une fraude.
" Le vote est libre. Il est exclu toute forme de violence ", a déclaré Henri Bouka, président de la commission électorale.