Cote d'Ivoire: Souleymane Diarrassouba,- " Nous avons le devoir de relever le défi de la mobilisation "

interview

Député élu de Yamoussoukro, Souleymane Diarrassouba, explique le symbole de la célébration des festivités des 62 ans de l'indépendance de la Côte d'Ivoire dans la ville natale de Félix Houphouët-Boigny. Aussi lance-t-il un appel à la mobilisation des populations locales pour créer une véritable ferveur populaire autour de ces festivités.

Monsieur le Ministre, la 62ième fête nationale de la Côte d'Ivoire se tiendra, le 7 août prochain à Yamoussoukro dont vous êtes l'un des deux députés élus. Comment appréhendez-vous cet événement ?

Avant tout propos, je voudrais exprimer ma gratitude à votre organe qui me donne l'occasion de me prononcer sur ce grand évènement que la ville de Yamoussoukro s'apprête à accueillir. Je voudrais, à cet effet, traduire toute ma reconnaissance à Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, président de la République à qui il a plu de prendre une si importante décision en faveur de la ville de Yamoussoukro. Vous savez, Yamoussoukro renferme tout un symbole, d'autant plus qu'elle est la ville natale du Président Félix Houphouët-Boigny qui est l'inspirateur de la philosophie du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Cette célébration est un véritable honneur que le chef de l'Etat fait à notre ville. Treizième de son genre, cette fête de l'indépendance renoue avec les fêtes itinérantes dans les villes du pays. Rappelez-vous que les douze précédentes éditions ont permis le développement des localités où elles se sont tenues. C'est pourquoi, nous ne cesserons jamais de dire merci à Son Excellence le Président Alassane Ouattara qui a entrepris de redonner à la ville de Yamoussoukro tout son lustre d'antan.

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Quelles sont vos attentes relativement à ce grand évènement ?

Nous n'avons pas d'attente particulière, puisque le président de la République a déjà entrepris de donner la réponse à nos différentes attentes, en termes notamment d'infrastructures. J'en veux pour preuve la réhabilitation et la construction d'innombrables routes à Yamoussoukro. A cela, il convient d'ajouter l'installation de plusieurs institutions et la réhabilitation du Centre hospitalier régional qui a permis à notre CHR de se doter en plateau technique de dernière génération.

Comment entendez-vous relever le défi de la mobilisation ?

La mobilisation reste notre premier défi. Là-dessus, nous avons entrepris des rencontres à partir desquelles nous avons constitué des commissions. Nous avons le devoir de relever le défi de la mobilisation pour montrer notre attachement au Président Alassane Ouattara. Les populations de Yamoussoukro ne cesseront jamais de démontrer leur attachement au président de la République. A maintes reprises, elles l'ont prouvé à travers des mobilisations extraordinaires. La dernière remonte au 19 avril dernier, à l'occasion de l'adresse du président de la République devant le Parlement réuni en Congrès à Yamoussoukro.

Avez-vous un message particulier à l'endroit des populations de la capitale politique ?

Je voudrais rappeler aux populations de Yamoussoukro toute la symbolique que renferme la tenue de la 62ième édition de la fête de l'indépendance dans leur cité. Cette célébration est surtout la manifestation de l'amour et l'attachement du Président Alassane Ouattara à la ville natale de l'inspirateur de sa politique. C'est pourquoi, je voudrais leur demander de lui témoigner, en retour, leur reconnaissance. Je les invite à se mobiliser comme un seul homme, lors des festivités de la fête de l'indépendance qui commenceront le samedi 6 août avec le concerto et le lendemain 7 août avec le défilé. Je voudrais leur demander se mobiliser dans la discipline pour dire merci au Président Alassane Ouattara, pour toutes les actions de développement qui, bien entendu, sont la preuve de son engagement à accélérer le transfert de la capitale à Yamoussoukro.

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