Six pays occidentaux, dont les États-Unis, l'Allemagne et le Royaume-Uni, ont signé un communiqué commun sur la guerre en Éthiopie ce mercredi 12 octobre. Ils disent leur " profonde inquiétude " par l'escalade du conflit et de la crise humanitaire dans le pays. Ils appellent à l'arrêt des combats et à un dialogue politique, alors que la perspective de pourparlers de paix annoncés la semaine dernière est encore très incertaine.
Cela ressemble à un signe de grande impatience. L'Australie, le Danemark, l'Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni et les États-Unis : six États - et non des moindres - partenaires économiques importants de l'Éthiopie, ont publié un communiqué commun ce mercredi. Un communiqué au ton très vif, appelant " le gouvernement éthiopien et les autorités régionales du Tigré " à " cesser immédiatement leurs offensives militaires, à convenir d'une cessation des hostilités, à permettre un accès humanitaire sans entrave et durable et à rechercher un règlement négocié par le biais de pourparlers de paix " sous l'égide de l'Union africaine.
Les six États " condamnent " également " l'implication des forces militaires érythréennes " dans la guerre et les appellent " à stopper leurs opérations militaires et à se retirer du nord de l'Éthiopie ". " Tous les acteurs étrangers doivent arrêter d'alimenter ce conflit ", précisent-t-ils.
Alors que la guerre fait rage, le communiqué survient après plusieurs jours de silence de la diplomatie, bien qu'avant le week-end, il était question de pourparlers de paix en Afrique du Sud. Des discussions discrètes ont bien lieu en ce moment sur les modalités de futurs pourparlers, mais il n'est même plus certain qu'ils se tiendront bel et bien.