La Banque africaine de développement a organisé du 28 au 30 septembre 2022, par visioconférence, un atelier pour renforcer les capacités de responsables gabonais et équatoguinéens sur les sauvegardes environnementales et sociales des projets financés par l'institution.
L'atelier visait à outiller les participants en vue de la mise en œuvre efficiente et améliorée des mesures de prévention, d'atténuation et de compensation, prévues par les études environnementales et sociales. Celles-ci sont validées lors de l'instruction des projets ou développées lors de la phase de mise en œuvre. Une cinquantaine de personnes des cellules d'exécution des projets financés par la Banque, des personnels impliqués dans les missions de contrôle des projets, les agents des ministères en charge de l'environnement et des affaires foncières et des consultants du Gabon et de la Guinée équatoriale ont pris part à l'atelier.
A la suite de Issa Maman-Sani, directeur du Département des sauvegardes et de la conformité, le représentant pays du Groupe de la Banque africaine de développement pour le Gabon, Nouridine Kane Dia, a exhorté les participants à tirer le meilleur profit des échanges afin d'être mieux préparés à exécuter efficacement les projets. Il a réaffirmé l'engagement de l'institution à soutenir les deux pays dans leurs efforts pour le respect des exigences et de la conformité environnementale et sociale dans l'exécution des projets.
M. Dia a indiqué que cette rencontre était attendue par les différentes parties prenantes comme une des recommandations de la revue des portefeuilles pays de la Banque au Gabon et en Guinée équatoriale, laquelle revue a révélé des insuffisances de performance sur les sauvegardes environnementales et sociales.
L'atelier a été animé par des experts de la Banque, en collaboration avec ceux des agences gouvernementales sur plusieurs thématiques : les dispositions nationales et les exigences de la Banque africaine de développement en matière de sauvegardes environnementale et sociale lors des préparations et la mise en œuvre des projets financés par la Banque, les rôles et responsabilités des acteurs dans la préparation et la mise en œuvre des instruments de sauvegarde, les exigences des accords de financement ainsi que les modalités de mise en œuvre des mesures y afférentes, les principales obligations contractuelles des acteurs clés pendant la mise en œuvre des projets.
Au terme des échanges, Maman Sani-Issa, directeur du Département des sauvegardes et de la conformité environnementale et sociale de la Banque et Nouridine Kane Dia ont remercié les participants pour leur assiduité et les échanges fructueux. Ils ont renouvelé l'engagement de la Banque à accompagner les acteurs des deux pays pour une meilleure appropriation des projets qu'elle finance ainsi que pour l'amélioration continue de la performance environnementale et sociale des projets, " afin de s'assurer qu'aucune vie ou ressource ne sera négativement impactée par un projet financé par la Banque ".