A l'orée des prochaines élections présidentielles au Gabon qui se tiendront au mois d'août 2023, le mouvement NewPower a soulevé des questions qui méritent qu'on leur accorde un intérêt particulier. En effet, les enjeux et les défis que soulèvent ces questions, feront nécessairement partie du débat républicain indispensable à la bonne tenue des prochaines échéances électorales.
Ces questions qui traitent de l'origine du mal au Gabon, appellent à deux diagnostics.
Le premier diagnostic tient la classe politique dirigeante gabonaise, responsable du mal-être et du sous-développement de ce pays. Cette vision qui est partagée par l'ensemble, concerne tout aussi bien la majorité gouvernante que l'opposition politique actuelle.
Pour s'en dédouaner, la classe politique dite de l'opposition développe depuis plus d'un siècle, des stratégies aussi savantes les unes que les autres pour mettre un terme aux systèmes, d'abord Léon MBA et son Bloc Démocratique Gabonais (BDG), puis Omar BONGO et son Parti Démocratique Gabonais (BDG), sans toutefois y parvenir soixante-deux ans plus tard.
En partant de ce diagnostic, il convient donc de changer de stratégie, puisqu'il apparaît clairement que le mal du Gabon n'est pas la classe politique dirigeante, mais plutôt la puissance néocoloniale qui installe celle-ci.
Dans cette approche, la cible n'est pas Libreville, mais plutôt Paris. Ce constat nous amène au deuxième diagnostic qui consiste à dire que les dirigeants politique du Gabon sont des marionnettes entre les mains de l'Elysée qui entretient la crise de la gouvernance au Gabon.
C'est ce diagnostic qu'affirme le NewPower et qui a valu à Privat Ngomo, son leader charismatique, 313 jours d'incarcération inique et injuste à la prison centrale de Libreville. Ce diagnostic notamment partagé par plusieurs grandes figures du néo-panafricanisme telles : Kémi Seba, franco-béninois, Nathalie Yamb, camerouno-suissesse, Franklin Nyamsi, franco-camerounais, Mme Amina Fofana du Mali, Banda Kani du Cameroun, de la chaîne panafricaniste Afrique Media, Mohamed Konaré du Mali, Donald Ngouma du Congo Brazzaville, Julius Malema d'Afrique du Sud, Nicolas Agbohou de Côte d'Ivoire, Ousmane Sonko, Guy-Marius Sagna et Barthélémy Dias du Sénégal et enfin Laurent Koudou Gbagbo, ancien président de Côte d'Ivoire.
Pour en sortir, certains Chefs d'État africains sur la base de ce diagnostic ont osé, c'est le cas de : Assimi Goïta du Mali, Ibrahim Traoré du Burkina Faso et Faustin-Archange Touadéra du Centrafrique.
Pour les prochaines échéances électorales, notamment les présidentielles d'août 2023, le NewPower invite le peuple gabonais à envisager une autre voie de combat au Gabon pour l'avènement d'une nouvelle ère de libération et de souveraineté pouvant amener le développement et le bien-être de tous dès 2023, en faisant sienne la judicieuse phrase que l'on prête à Albert Einstein : " la folie, c'est faire toujours la même chose et s'attendre à un résultat différent. "