Mali: Affaire 46 Soldats ivoiriens arrêtés à Bamako- Ils sont renvoyés devant la Cour d'Assises de Bamako

Des militaires ivoiriens
29 Décembre 2022

L’affaire des 46 soldats ivoiriens arrêtés à Bamako pour » mercenariat » pourrait connaitre son épilogue, lors d’une assise spéciale, qui vient de se tenir à la Cour d’Appel de Bamako. Selon des sources officielles notamment militaires, sur les bords de la Lagune Ebrié (Abidjan), « les 46 soldats militaires, ont été effectivement jugés condamnés avec sursis et mis en liberté »

Malheureusement, cette information qui a circulé à grande vitesse sur la toile, ce jeudi 29 Décembre, n’aura suscité qu’une joie éphémère.  Rendez-vous est pris pour ce vendredi donc devant la Cour d'Assises de Bamako. Juridiction devant laquelle, le procès des 46 militaires ivoiriens arrêtés à Bamako depuis juillet 2022 pour « mercenariat », a été renvoyé, après son ouverture ce jeudi 29 décembre.  L'audience reprendra demain vendredi 30 décembre 2022.

Selon nos sources, notamment le confrère Serges Daniel, à travers ses tweets, a donné des informations précises sur le déroulement de ce procès à huis clos. Le dernier indiquait : « D’après, mes informations, suspension de l’audience à Bamako. Reprise des travaux demain 30 Décembre. Une certitude. La certitude du moment, les 46 sont tous de nationalité ivoirienne »

Le confrère a aussi indiqué que « le plus âgé est de décembre 1972 né à Zinapleu et le plus jeune est de février 1998 né à Aboudé-Mandéke »

Selon l'arrêt de renvoi, les 49 soldats (dont 3 femmes qui sont libérées depuis septembre dernier) appartiennent tous à l'armée ivoirienne, alors qu'au moment de leur arrestation, circulait une rumeur selon laquelle il y a des « étrangers parmi eux qui sont entrés en territoire malien en dissimulant leur vraie identité ».

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C'est aux environs de 9 heures (Gmt) que le bus de couleur blanche les transportant est arrivé sur les lieux, escorté par un dispositif sécuritaire impressionnant. A part, les accusés et leurs avocats, l'audience s'est déroulée à huis clos.  C'est finalement après 16 heures que l'un des avocats de la défense est sorti informer le public que les travaux ont été suspendus pour reprendre demain vendredi. Ils sont poursuivis pour « association de malfaiteurs, attentat et complot contre le gouvernement, atteinte à la sûreté extérieure de l'Etat, détention, port et transport d'armes et de munitions de guerre ou de défense intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle et collective ayant pour but de troubler gravement ».

Bamba Moussa

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