C'est à Ouagadougou, au Burkina Faso, qu'ont été annoncés, ce vendredi 13 janvier, les quinze films en compétition au plus grand festival panafricain du cinéma. Malgré deux coups d'État en 2022, le Fespaco aura donc lieu au pays des hommes intègres du 25 au 4 mars 2023. La 28e édition est dédiée aux " cinémas d'Afrique et la culture de la paix ".
La productrice tunisienne Dora Bouchoucha présidera le jury qui décernera l'Étalon d'or, la récompense suprême du cinéma africain. En total, 170 films de cinéma et de télévision et des séries ont été sélectionnés sous la direction du délégué général du Fespaco, Alex Moussa Sawadogo, pour les onze catégories de cette année. Parmi les films choisis pour la section phare des longs métrages se trouvent des œuvres d'originaires du Cameroun, de la Tunisie, du Burkina Faso, du Sénégal, de l'Égypte, du Nigeria, du Mozambique, d'Angola, du Kenya, de l'Ile Maurice, du Maroc, de l'Algérie et de la République dominicaine.
La liste des films retenus pour briguer l'Étalon d'or du Yennenga :
- La plantation des planteurs, de Dingha Eystein Young (Cameroun)
- Mon père, le diable, d'Ellie Foumb (Cameroun)
- Ashkal, de Youssef Chebbi (Tunisie)
- Under the fig trees, d'Erige Sehiri (Tunisie)
- Sira, d'Appoline Traoré (Burkina)
- Abu Saddam, de Nadine Khan (Égypte)
- Bantú Mama, de Ivan Herrera (République dominicaine)
- Mami Wata, de C. J. "Fiery" Obasi (Nigeria)
- Maputo Nakuzandza, d'Ariadine Zampaulo (Mozambique)
- Our lady of the Chinese Shop, d'Ery Claver (Angola)
- Shimoni, d'Angela Wamaï (Kenya)
- Simin Zetwal/Regarde les étoiles, de David Constantin (ile Maurice)
- The Blue Caftan/Le bleu du Caftan, de Maryam Touzani (Maroc)
- The Last Queen/ La dernière reine, de Damien Ounouri (Algérie)
- Xalé, Les blessures de l'enfance, de Moussa Séné Absa (Sénégal)