Sénégal: Casamance - Environ 1 million 500 mille m2 de terres à déminer (directeur CNAMS)

Maibata Sana , une demineuse avec le programme humanitaire de Handicap International en Casamancel

Ziguinchor — Environ 1,5 million de mètres carrés de terres reste encore à déminer dans les départements de Goudomp, Oussouye, Ziguinchor et Bignona (sud), a révélé, jeudi, le directeur du Centre national d'actions antimines du Sénégal (CNAMS), Barham Thiam.

"Aujourd'hui, dans le cadre du déminage, nous avons une cible de 116 localités réparties dans les départements de Goudomp, d'Oussouye, de Ziguinchor et de Bignona. Ce qui couvre une superficie moyenne estimée à 1,5 million de mètres carrés", a-t-il précisé.

Il a fait cette révélation lors d'un comité régional de développement (CRD) sur le bilan d'étape du déminage en Casamance.

A ce jour, a-t-il indiqué, environ 2 millions 147 mètres carrés de terres ont déjà été déminés dans les régions de Sédhiou et Ziguinchor.

"Nous allons poursuivre les efforts. Nous avons un rendez-vous pour un Sénégal sans mines anti-personnel, à l'horizon 2026", a rappelé Barham Thiam, ajoutant que ce travail se fera de concert avec des partenaires et l'État du Sénégal.

Il rappelle que l'Union européenne a offert récemment à l'État du Sénégal 1,5 million d'euros (983.935.500 francs CFA) pour le déminage de ces zones.

"Nous attendons d'autres partenaires et compagnies. Le déminage est une activité qui coûte très cher", a fait observer le directeur du CNAMS. Il a signalé que l'État du Sénégal est en train d'investir pour le déminage des terres infestées.

AllAfrica publie environ 600 articles par jour provenant de plus de 110 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.