Au Gabon, le ministre des Transports a annoncé le 9 mars la suspension des voyages de nuit et un audit de l'ensemble des bateaux dédiés au transport de passagers, suite au naufrage au large de Nyonié du navire Esther Miracle. Naufrage qui a fait au moins 3 morts, jeudi 9 mars.
Au Gabon, un dernier bilan du naufrage du navire Esther Miracle donné le 9 mars 2023 par le gouvernement fait pour l'instant état de 3 morts. Les recherches se poursuivent pour retrouver 25 personnes toujours portées disparues. Cent vingt-trois passagers ont néanmoins pu être secourus, dont 50 sont toujours hospitalisés.
C'est le second accident maritime grave enregistré au large de Libreville en moins d'un mois. Mais cette fois, il y a eu mort d'homme. Le gouvernement a donc pris une série de mesures.
Les voyages de nuit suspendus jusqu'au 31 mars
Le ministre des Transports Brice Constant Paillat a annoncé que, pour des raisons de sécurité, les voyages de nuit de tous les navires transportant des passagers sont suspendus jusqu'au 31 mars. Par ailleurs, un audit de l'ensemble des bateaux dédiés au transport de passagers sera réalisé.
Brice Constant Paillat a également signalé la mise en place d'une cellule d'informations, au service de santé des gens de mer, pour les familles et les victimes.
Je me suis rendu au chevet des rescapés du naufrage, cette nuit au large du #Gabon, pour leur exprimer toute ma compassion et mon soutien.Mes sincères condoléances aux familles des personnes décédées.Ma reconnaissance aux services de secours pour leur efficacité et dévouement. pic.twitter.com/aXp5ducGbN-- Ali Bongo Ondimba (@PresidentABO) March 9, 2023
Le navire Esther Miracle a coulé au large de Nyonié, au sud de Libreville, alors qu'il faisait la navette entre la capitale et Port-Gentil. Le naufrage serait survenu vers 4h du matin, suite à une voie d'eau dont l'origine est encore inconnue.
Une commission d'enquête administrative, nautique et technique, a été ouverte pour déterminer les causes du naufrage, a précisé hier soir le ministre des Transports.
Saisi dès hier, le procureur de la République de Libreville, André Patrick Roponat, a estimé qu'il fallait déterminer si l'Esther Miracle avait été victime d'une avarie ou bien d'un " cas de force majeure indépendant de la volonté de quiconque ".