A huit mois de l'élection présidentielle, le chef de l'Etat semble maintenant décidé à entrer dans la compétition électorale. Il le fait sans complexe et affirme qu'il n'a pas peur de la compétition. Il est décidé à en découdre et à bousculer tous ceux qui vont se présenter contre lui. Le timing choisi pour montrer sa détermination n'est pas anodin car il voit que l'environnement politique actuel lui est hostile. L'avenir dira si le calcul qu'il fait lui permettra de prendre de l'avance sur ses rivaux potentiels.
Le chef de l'Etat passe à l'offensive
Le contexte actuel est délétère et désavantage celui qui est aux affaires. Les interpellations et les critiques qui lui sont adressés sont en train de le déconsidérer dans l'opinion. Lui et son équipe sont décidés à réagir et à passer à l'offensive. Il se comporte comme un candidat qui veut reprendre l'avantage sur ses adversaires potentiels. Ses propos sont incisifs et il essaie d'enflammer son auditoire. On lui a reproché ses effets d'annonce et le peu de résultats qui a suivi. Les réfections de routes ont commencé. Il peut maintenant dire que ce qu'il a dit est en train de se réaliser. On verra ce qu'il va pouvoir présenter aux électeurs dans les semaines, voire dans les mois à venir. Les commentaires ironiques de ses adversaires n'ont pas tardé à fuser. On sent que l'atmosphère va se tendre de plus en plus. Le FFKM est pourtant en train de préparer une concertation nationale. L'opinion, quant à elle, semble désemparée. L'insécurité est toujours aussi préoccupante et elle est en train de ne plus faire confiance aux dirigeants. L'atmosphère va devenir de plus en plus délétère si rien n'est fait pour enrayer les actes de brigandage et les kidnappings dont les plus vulnérables sont victimes. Tout doit être fait à présent pour faire baisser la pression. Le chef de l'État et presque candidat doit prendre en compte tous les paramètres actuels et agir en conséquence.