Clap de fin vendredi 17 mars dans la soirée à Yaoundé, au Cameroun, pour la conférence des chefs d'États de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (Cemac). Avant la prochaine réunion prévue à Bangui, le président centrafricain Faustin-Archange Touadéra a, selon les règles de l'ordre alphabétique, pris la suite de son homologue camerounais Paul Biya à la tête de la Conférence des chefs d'États de la Cemac.
Plusieurs dossiers étaient au menu des discussions de cette première réunion de la Cemac en présentiel depuis le début de la pandémie de Covid-19. Au final, concernant la monnaie du franc CFA, aucune conclusion n'a été tirée pour le moment : les discussions vont se poursuivre au niveau des ministres des Finances de la communauté.
Pour ce qui est des conséquences économiques de la guerre en Ukraine, les chefs d'États saluent les mesures " exceptionnelles " prises par les États membres de la Cemac. Des mesures qui ont permis d'atténuer l'impact de cette crise. Ils réitèrent également " l'importance de poursuivre le plan de relance économique post Covid-19 ".
À noter aussi que les participants de ce sommet ont félicité le président du Tchad pour la " qualité de la conduite de la transition " et ont " encouragé Mahamat Idriss Déby à poursuivre la mise en oeuvre du processus jusqu'à son terme ".
Si le sommet s'est refermé sans que l'on connaisse le nom du successeur de Daniel Ona Ondo à la présidence de la Commission de la Cemac, en revanche, la passation de pouvoir à la tête de la Conférence des chefs d'États de l'institution a bien eu lieu entre le président camerounais, Paul Biya, et son homologue centrafricain, Faustin-Archange Touadéra. La capitale Bangui accueillera d'ailleurs la prochaine session de la Conférence des chefs d'États de la Cemac.