Burkina - Les unités de gestion des projets financés par la Banque africaine de développement renforcent leurs capacités sur les sauvegardes environnementale et sociale

21 Mars 2023
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African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

La Banque africaine de développement a organisé du 27 février au 1er mars 2023 à Ouagadougou, un atelier de renforcement des capacités des unités de gestion des projets qu'elle finance au Burkina Faso, sur la mise en oeuvre et le suivi des instruments de sauvegardes environnementale et sociale.

L'atelier qui s'est déroulé en présentiel et par visioconférence, a regroupé 140 participants aux profils variés : coordonnateurs, spécialistes en sauvegardes environnementale et sociale, experts en suivi-évaluation, en passation des marchés, responsables financiers des unités de gestion des projets, responsables en hygiène-santé-sécurité-environnement des entreprises de travaux et des ingénieurs conseils mobilisés par les agences d'exécution des projets, etc....

Le ministre de l'Économie, des Finances et de la Prospective, M. Aboubakar Nacanabo, a rendu hommage à l'action de la Banque africaine de développement au Burkina Faso. " Mon pays et ses 20 millions d'habitants sont très heureux et fiers d'appartenir à cette prestigieuse organisation qu'est la Banque africaine de développement, qui séduit autant qu'elle fascine par la noblesse de ses idéaux et la justesse de la vision, celle de faire reculer la pauvreté dans les pays africains en contribuant à leur développement économique durable et à leur progrès social ".

M. Daniel Ndoye, responsable-pays de la Banque africaine de développement au Burkina, a précisé le double objectif de l'atelier : aider les responsables et partenaires des unités de gestion des projets à assurer une mise en oeuvre et un suivi efficace et efficient des instruments de sauvegardes environnementale et sociale préparés et publiés lors de la préparation des projets ; sensibiliser les participants à anticiper tout risque environnemental et social de ces projets.

M. Ndoye a expliqué que " la mise en oeuvre des projets que la banque finance avec le gouvernement peut avoir des répercussions tant négatives que positives sur l'environnement physique, biologique et social dans les zones où ils sont implantés. Les communautés particulièrement, peuvent être touchées. " " Nous avons l'impérieux devoir d'apporter des mesures de sauvegardes adéquates pour prévenir et/ou atténuer les risques et impacts susceptibles d'être générés par les projets ", a-t-il souligné.

Les échanges se sont déroulés autour de quatorze présentations regroupées en quatre modules : aperçu des législations et procédures nationales et des exigences des accords de financement ; responsabilités du pays pendant la mise en oeuvre du projet ; engagement des parties prenantes pendant la mise en oeuvre de projet ; mécanisme de gestion des plaintes, entre autres.

À la suite des communications faites par les spécialistes de la banque et les experts nationaux, les participants ont partagé leurs expériences sur les bonnes pratiques en matière de sauvegardes environnementale et sociale. Les échanges ont été enrichis par des cas concrets de gestion des plaintes sur le terrain, portant notamment sur le Projet d'aménagement et de valorisation de la plaine de la Léraba et le Projet d'eau potable et d'assainissement en milieu rural.

Les participants ont pu évaluer quotidiennement en ligne chaque thématique exposée. Il ressort de cet exercice qu'ils ont apprécié positivement la formation, la conduite des séances leur ayant notamment permis de comprendre l'ensemble des thématiques présentées. Parmi les recommandations émises, ils ont souhaité l'organisation de tels ateliers en présentiel sur au moins cinq jours.

À la clôture de l'atelier, M Daniel Ndoye a salué " l'enthousiasme et l'esprit de convivialité et de partage qui ont prévalu tout au long des travaux ". Il a réitéré l'engagement de la banque à assurer un suivi de proximité des projets, et à appuyer plus efficacement la prise en compte des mesures de sauvegardes environnementale et sociale dans la planification et la mise en oeuvre des projets.

Dans son discours de clôture, M. Nicolas Kobiané, secrétaire général du ministère de l'Économie, des Finances et de la Prospective, a félicité la Banque africaine de développement pour l'organisation de ce cadre d'échanges. " Cet atelier a été une réussite et a atteint ses objectifs. Les thématiques développées permettront aux participants d'être davantage opérationnels dans leurs postes respectifs, de réduire significativement le taux de rejet des dossiers soumis à la banque et d'améliorer conséquemment les performances des différents projets et programmes ". Il a exhorté les participants au strict respect des différentes prescriptions, mesures et règles dispensées par les experts.

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