L'heure est grave, il faut prendre les responsabilités ! C'est sur ce ton que les membres de la plateforme SOS Vanille lancent leur requête pour la énième fois. D'après leurs propos, les problèmes de la vanille ne sont toujours pas résolus par les autorités publiques, malgré les doléances émises par les producteurs et les collecteurs de vanille.
Selon SOS Vanille de la SAVA, l'économie de cette région est paralysée et cela a certainement des impacts significatifs au niveau de l'économie nationale, compte tenu du poids de la filière vanille sur le PIB (Produit intérieur brut) et principalement sur les exportations. Ainsi, les membres de la plateforme ont lancé un nouvel ultimatum de 72h, le 20 mars dernier. Ils réclament la suppression du CNV (Conseil national de la vanille) qui est une structure inutile et sans redevabilité envers les régions producteurs de vanille. " D'après la loi 97-046 du 4 novembre 1997, article 8 qui est encore en vigueur, la commercialisation de vanille est libéralisée.
Nous réclamons la suppression du prix-plancher. Il faut laisser la loi du marché s'appliquer, car il y a une concurrence dans la filière. Nous voulons également la suppression immédiate de l'Agrément car les opérateurs qui se conforment aux lois en vigueur doivent être libres d'exporter. Par ailleurs, Antalaha est la capitale mondiale de la vanille, il faut que les concertations et les grandes rencontres de travail sur cette filière soient organisées dans cette ville de la SAVA, pour que tous les acteurs concernés puissent y participer ", a souligné la plateforme SOS Vanille, dans un communiqué signé par quelques uns de ses représentants.