Dans un texte, le Parlement européen indique que la loi viole la Constitution ougandaise, la Charte africaine des droits de l'Homme et le droit international.
Les eurodéputés ont par ailleurs mis en garde le président Yoweri Museveni contre la promulgation de la loi anti-LGBT+. Le projet de loi,adopté par l'Assemblée nationale ougandaise en mars dernier, prévoyait la réclusion à perpétuité, voire la peine de mort, pour des infractions "d'homosexualité" ou sa "promotion".
La résolution, adoptée par 416 voix pour, 62 contre et 36 abstentions, "déplore la contribution du président ougandais à la rhétorique de haine envers les personnes" LGBT+. C'est pourquoi, ajoute lecommuniqué "les relations entre l'UE et l'Ouganda seront menacées si leprésident promulgue le projet de loi".
L'ONU et les Etats-Unis ont également appelé Yoweri Museveni à rejeter cette loi qui a été votée le 21 mars par l'Assemblée nationale ougandaise. Par ailleurs, les députés européens souhaiteraient que soit mise en oeuvre "une stratégie de l'UE pour la décriminalisation universelle de l'homosexualité et de l'identité transgenre". Car, estiment-ils, "des mouvements actuels anti droits, sexistes et anti-LGBTIQ sont alimentés par certains dirigeants politiques et religieux du monde entier, y compris au sein de l'UE".
Voici la réaction de Joseph Bikanda, le coordinateur du réseau panafricain des défenseurs des droits humains.