Lors de son passage dans l'émission Yoon wi de la Rfm du samedi 22 avril dernier, le chef de l'Etat est également est revenu sur son appel au dialogue lancé lors de son message du 3 avril dernier, réitéré lors de son traditionnel discours d'après prière de l'Aïd al Fitr mais décliné par certains de ses opposants.
Ainsi, précisant que « rien ne m'oblige à dialoguer », le chef de l'État souligne que sa démarche dans le sens de « redonner à certains la possibilité de redevenir éligible ». « Si je le fais, c'est pour redonner à certains la possibilité de redevenir éligible. Si on ne dialogue pas, ils auront beau dire, mais ils ne seront pas candidats. Ce dialogue est dans leur intérêt. Il y a beaucoup de sujets qui seront discutés notamment le parrainage, l'éligibilité. Khalifa Sall attend l'amnistie, Karim Wade lui demande une révision de son procès. Cela ne sera possible qu'à travers le dialogue », a-t-il tenu à mettre en garde.
«Jamm mo gueun 3ème mandat» prône la violence et non le dialogue
Outre ses mises en garde à l'endroit des acteurs politiques membres de l'opposition qui refusent sa main tenue au dialogue, le chef de l'Etat s'est également prononcé sur le mouvement « Jamm mo gueun 3ème mandat » initié par des acteurs de la société civile et une frange de l'opposition. Et c'est pour les accuser d'être des « partisans de la violence et non le dialogue ». « Les initiateurs du mouvement « Jamm mo gueun 3ème mandat » prônent la violence et non le dialogue.
S'ils veulent la paix, ils doivent prôner le dialogue au lieu de se radicaliser en disant que le président ne doit pas se représenter. Quand vous voulez la paix, vous venez discuter. Faire son mot d'ordre, dire que celui qui est à la tête du pays ne peut pas être candidat, ce n'est pas comme ça que cela devra se passer. Mais ce qui est clair, c'est que le moment venu, je parlerai. Mon mandat prend fin au 02 avril 2024. Qu'ils soient des démocrates », a-t-il fait remarquer.