« Ne négligez pas l'importance du rôle des jeunes dans les efforts d'atténuation des changements climatiques », lance une jeune écologiste d'origine kenyane

11 Mai 2023
Contenu d'un Partenaire Premium
African Development Bank (Abidjan)
communiqué de presse

Karen, 10 ans, espère que les Assemblées annuelles 2023 de la Banque africaine de développement produiront des « résultats tangibles » pour stimuler l'action climatique en Afrique.

Jeune ambassadrice africaine pour l'environnement, Karen Wanjiru Kimani, a appelé à mettre en place des politiques qui incitent les jeunes à s'impliquer dans la protection de la planète, grâce, notamment, aux mesures d'atténuation des changements climatiques.

« Il est important que nous, les générations futures, ne soyons pas négligés par certains programmes ou activités visant à atténuer les effets du changement climatique », a déclaré l'écologiste Kenyane de 10 ans. « Nos dirigeants doivent nous impliquer dès le plus jeune âge. Après tout, nous sommes ceux qui bénéficieront ou souffriront demain des politiques et des actions mises en oeuvre aujourd'hui. »

Karen, qui a reçu de nombreux prix pour ses efforts en faveur de la protection de l'environnement, en plantant des arbres notamment, s'exprimait en amont des Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque africaine de développement, qui se tiendront dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh du 22 au 26 mai.

L'événement a pour thème « Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ».

Les Assemblées sont l'occasion, pour les gouverneurs du Groupe de la Banque, les hommes d'affaires et investisseurs internationaux, de partager leurs expériences en matière de mobilisation de capitaux privés nationaux et internationaux - dont exploiter le capital naturel de l'Afrique -, pour combler le déficit de finance climatique et faire progresser la transition vers la croissance verte en Afrique.

Les Assemblées fournissent également aux gouvernements africains une plateforme pour discuter de la nature et du niveau de soutien dont ils ont besoin de la part des partenaires au développement, tels que le groupe de la Banque africaine de développement, pour concrétiser leurs ambitions climatiques.

Karen a exprimé l'espoir que ces réunions produisent des « résultats tangibles ».

« La contribution de l'Afrique aux changements climatiques mondiaux est très faible, mais c'est le continent qui en souffre le plus », a-t-elle indiqué. « Nos pays ont besoin de beaucoup plus d'argent pour lutter contre les changements climatiques et protéger la planète. J'aimerais donc que des mesures plus concrètes soient prises quand ils se réunissent ; nous avons assez entendu de discours ».

Karen a remporté plusieurs prix au niveau local et international pour ses efforts de plantation d'arbres - elle en a planté plus de 10 000 à ce jour - et pour d'autres actions en faveur de l'environnement. Elle a notamment reçu le MTM Environmental Excellence Award à Bristol, au Royaume-Uni et a remporté le Green Kid Awards 2022 au Kenya, qui récompense les enfants ayant eu un impact sur la nature grâce à leurs actions en faveur de la lutte contre les changements climatiques et de la protection de l'environnement. Elle a également été saluée par la Banque africaine de développement et le Centre mondial pour l'adaptation, lors de la COP27 en Égypte.

« Protéger l'environnement naturel est une bonne chose. Nous y trouvons de beaux arbres et des fleurs qui nous donnent la vie », déclare Karen, qui a commencé à planter des arbres dès l'âge de quatre ans.

Elle envisage d'ouvrir une usine qui produira des bouteilles biodégradables.

L'Afrique a perdu entre 5 et 15 % de la croissance de son PIB par habitant entre 1986 et 2015 en raison des impacts liés aux changements climatiques, selon les estimations.

D'après la Banque africaine de développement, en l'absence de politiques fortes en matière de lutte contre les changements climatiques, l'Afrique pourrait perdre jusqu'à 12 % de son PIB d'ici à 2100, suivant différents scénarios. À titre de comparaison, les pertes sont inférieures à 1 % pour les États-Unis et l'Union européenne et ne dépassent pas 5 % pour la Chine.

La jeune écologiste Karen Kimani à l'oeuvre dans l'une de ses pépinières.

Contact : Kwasi Kpodo, Communication and External Relations Department | [email protected]

AllAfrica publie environ 400 articles par jour provenant de plus de 100 organes de presse et plus de 500 autres institutions et particuliers, représentant une diversité de positions sur tous les sujets. Nous publions aussi bien les informations et opinions de l'opposition que celles du gouvernement et leurs porte-paroles. Les pourvoyeurs d'informations, identifiés sur chaque article, gardent l'entière responsabilité éditoriale de leur production. En effet AllAfrica n'a pas le droit de modifier ou de corriger leurs contenus.

Les articles et documents identifiant AllAfrica comme source sont produits ou commandés par AllAfrica. Pour tous vos commentaires ou questions, contactez-nous ici.