Décidément, c'est le début d'une longue série d'actions sur terrain. L'opposition congolaise composée notamment, de quatre figures emblématiques notamment, Matata, Fayulu, Katumbi et Sesanga, projettent une autre grande manifestation, cette fois-ci devant les portes de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Kinshasa-Gombe, jeudi 25 mai 2023 prochain. A l'occasion de celle-ci, l'opposition dit poursuivre sa dénonciation du processus électoral qu'elle qualifie de "chaotique".
Le vif de la marche du samedi 20 mai
La marche de samedi 20 mais passé avait pour mobile, dire non à la cherté de la vie, à l'insécurité qui sévit, particulièrement dans l'Est du pays et à l'espace Grand Bandundu, et aussi exiger de bonnes élections dirigées par une centrale électorale composée des personnes dont la confiance n'est pas dubitative par toutes les parties prenantes.
Une marche qui ne s'était pas déroulée à la normal. Depuis les premières heures de la matinée, les forces de l'ordre inondaient les artères de la commune de Ngaba, et le Rond-point Super Lemba. Les manifestants se sont vus dispersés par la police nationale. C'était alors le début du désordre qui a fini, malheureusement, par un bilan macabre de plusieurs blessés graves.
Début du commencement !
Après la manifestation, les quatre opposants ont animé conjointement un point de presse au cours duquel ils ont annoncé le début d'une série d'actions sur terrain jusqu'à l'obtention de gain de cause. Ils tiennent mordicus à leurs revendications.
De l'autre côté, le divisionnaire de la PNC/Kinshasa, le général Sylvano Kasongo fustige toutes les accusations des opposants qui chargent la police de s'être mal comportée. Selon lui, ses éléments ne faisaient que faire respecter à la lettre l'itinéraire donné par les autorités urbaines, selon qu'il se passait trois manifestations politiques dans la ville.
Par ailleurs, l'hôtel de ville annonce une plainte contre les initiateurs de la marche, à savoir Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sesanga, pour n'avoir pas respecté le chemin leur indiqué. Pour l'autorité urbaine de la ville-province de Kinshasa, le désordre constaté le jour de la marche, provoquant des dégâts, provient surtout du non-respect des consignes données. Dans ces consignes, l'hôtel de ville a autorisé à l'opposition de débuter avec sa marche à partir de l'axe Sakombi pour chuter au stade YMCA, dans la commune de Kalamu.
