Le secrétaire d'État américain Antony J. Blinken a eu un entretien téléphonique avec le Président de la république Félix Tshisekedi, le 23 mai dernier, soit trois jours après la répression de la marche de l'Opposition du 20 mai. Il a exprimé toute son indignation pour les cas de violences enregistrés.
Rappelant quelques aspects des principes démocratiques, il a souligné que 'le peuple congolais a le plein droit de manifester pacifiquement pour exprimer ses préoccupations et ses aspirations". En outre, Antony Blinken s'est dit préoccupé par la recrudescence des discours de haine et des propos séparatistes.
D'après un communiqué de presse diffusé par l'ambassade des USA à Kinshasa dont La Prospérité a intercepté une copie sur la toile, jeudi 25 mai 2023, les deux personnalités ont également passé en revue la situation sécuritaire désastreuse qui prévaut actuellement dans la partie orientale du pays.
Le secrétaire d'Etat Antony Blinken et le Président Tshisekedi ont discuté de l'importance et de l'urgence du retrait et du désarmement du M23 conformément au communiqué de Luanda, et pour toutes les parties de s'acquitter de leurs obligations du Communiqué de Luanda et de s'engager dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi.
Au cours de même entretien là, Anthony Blinken a réitéré l'engagement des Etats-Unis à accompagner le processus en cours pour des élections transparentes, crédibles et apaisées en décembre.
«Le secrétaire d'État Antony J. Blinken s'est entretenu le 23 mai avec le président de la république démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi. Ils ont discuté de la violence actuelle et de la situation humanitaire désastreuse dans l'est de la RDC. Le secrétaire Blinken a exprimé sa profonde préoccupation pour les personnes tuées, blessées, déplacées et rendues vulnérables par la violence.
Il a noté les appels des États-Unis au Rwanda pour qu'il mette fin à son soutien au M23 et a réitéré la nécessité pour tous les acteurs étatiques de cesser de collaborer avec les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et d'autres groupes armés non étatiques.
Le secrétaire Blinken et le président Tshisekedi ont discuté de l'importance et de l'urgence du retrait et du désarmement du M23 conformément au communiqué de Luanda, et pour toutes les parties de s'acquitter de leurs obligations du Communiqué de Luanda et de s'engager dans le cadre des processus de Luanda et de Nairobi. Le secrétaire a réitéré sa préoccupation concernant les discours de haine et la rhétorique clivante», renseigne, en clair, ledit communiqué.