La fondation Batonga de la musicienne Angélique Kidjo va faire ses débuts au Sénégal. La star béninoise de la musique l'a fait savoir hier, lundi 29 mai 2023, lors d'une conférence de presse tenue à Dakar. Face aux journalistes, la célèbre artiste a déclaré que les premiers programmes de sa fondation qui oeuvre pour l'autonomisation des femmes, seront exécutés dans les régions de Kolda et de Sédhiou.
Les régions de Kolda et de Sédhiou accueilleront les premiers programmes de la fondation Batonga de l'artiste béninoise Angélique Kidjo. A Dakar hier, lundi 29 mai 2023, la star de la musique africaine a fait face à la presse. Elle a, entre autres, expliqué la mission et les objectifs de son projet au Sénégal. Selon la détentrice de cinq (5) Grammy Awards, la mission de Batonga est de doter les filles et les femmes les plus difficiles à atteindre, des connaissances et des compétences nécessaires pour être des agentes de changement dans leurs propres vies et dans leurs communautés.
«Nous proposons des programmes innovants de haute qualité afin que chaque fille et chaque jeune femme avec qui nous travaillons, puisse atteindre son plein potentiel social, économique et personnel», a affirmé la lauréate du Polar music prize.
Pour prendre en compte les réalités socio-culturelles du pays dans le cadre des activités de la structure, l'initiatrice du projet a invité les équipes à respecter la hiérarchie. «J'ai demandé les équipes de Batonga à parler aux pères, aux mères, aux tantes, aux tontons et discuter avec les ONG déjà sur place», a précisé l'auteure de Wombo Lombo.
Angélique Kidjo souhaite que l'antenne de Batonga au Sénégal ait un impact sur la vie des filles du pays de la Teranga, comme c'est le cas au Bénin où, entre autres réalisations, 3495 adolescentes âgées 14 et 18 ans dans 50 dans 50 communautés ont accès à des espaces sécurisés et des cours dispensés par des mentors Bantoga ; 163 Clubs de leadership sont animés chaque semaine dans 50 communautés ; des émissions radio hebdomadaires et contribuent à exposer plus de 1. 500 000 personnes ; et où 15 projets communautaires dirigés par des filles sont mis en oeuvre par les filles elles-mêmes.