Les Bissau-Guinéens ont voté ce dimanche 4 juin pour les législatives pour renouveler les 102 sièges de l'Assemblée nationale, dissoute il y a plus d'un an au cours d'une crise institutionnelle. Les résultats ne sont pas attendus avant mardi soir, au plus tôt, quand un nouveau Premier ministre sera nommé dans ce pays coutumier des crises politiques. Vingt-deux partis sont en lice.
Le dépouillement a démarré ce dimanche soir, dans une ambiance très studieuse, avec des représentants des partis politiques qui prennent des notes pendant que le président du bureau de vote égrène les résultats. Tout ceci dans un esprit cordial, comme depuis le début du vote ce matin. De manière générale, aucun incident n'a été signalé.
Les électeurs ont voté le matin, surtout pour éviter la canicule. À la mi-journée, le vice-président de la Commission nationale des élections (CNE) a dressé un bilan plutôt positif : « Il y a seulement quelques dysfonctionnements à la marge. » Le seul bémol est le vote au Sénégal, où la forte diaspora bissau-guinéenne n'a pas pu voter, car le vote y a été reporté pour des raisons de sécurité : la CNE a donné un délai de sept jours maximum pour que ce scrutin y ait lieu.
Maintenant que le dépouillement est lancé et que les résultats sont attendus, l'attention devrait se porter sur les résultats eux-mêmes. Un jeune électeur au bureau de vote a encouragé tout le monde à respecter le résultat des urnes, dit-il, espérant que ce scrutin pourra mettre une fin à une crise institutionnelle qui dure depuis une année.