Dakar — Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, Professeur Moussa Baldé, a déclaré dimanche que le choix porté sur le Sénégal pour le Cours mondial sur l'éradication du paludisme est la "reconnaissance" du leadership africain en général et sénégalais en particulier.
Il présidait l'ouverture du Cours mondial sur l'éradication du paludisme, qui se tient de dimanche à vendredi à la faculté de Médecine, de Pharmacie et d'Odontologie (FMPO) de l'université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.
"Le lancement de ce cours international sur l'éradication du paludisme et le leadership, a souligné Pr Baldé, entre en droite ligne des efforts consentis par son excellence le Président de la République, pour le développement de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation."
Il a expliqué que "ce choix est la reconnaissance du leadership africain en général et sénégalais en particulier en matière de bonne gouvernance, de la qualité des enseignements et de la recherche". Ce leadership se manifeste en particulier au niveau des universités et institutions de recherche dans la gestion des maladies tropicales, la lutte contre les pandémies qui ont pour nom paludisme, Sida, tuberculeuse, Covid-19, entre autres", a relevé le ministre.
Il estime qu'il est "possible" d'éradiquer le paludisme, "grâce à tous ces acteurs de la lutte contre le paludisme".
Selon lui, "le choix porté sur l'Afrique, sur le Sénégal, sur l'université Cheikh Anta Diop à travers le Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire (CIGASS) de la FMPO n'a pas été facile comme premier pays africain devant abriter ce cours depuis sa création en 2012 à l'Université Harvard de Boston (...)". Il n'en demeure pas moins que "ce choix se justifie parfaitement", a-t-il affirmé.
Moussa Baldé se félicite "des progrès et de l'excellent résultat obtenus" par le Sénégal dans la lutte contre le paludisme, qui sont "salués' 'partout à travers le monde et par tous les acteurs de la lutte contre le paludisme.
Il estime que les chercheurs et enseignants africains font "la fierté du monde médical" grâce à la qualité du travail et de l'impact de leurs résultats dans la gestion des épidémies et pandémies.
L'Afrique selon lui est "fière de ses fils", car ils ne cessent de rehausser le niveau et mettre en place des plateformes de recherche et d'enseignement innovantes à travers les universités du continent. Cela a été rendu possible "grâce aux investissements des États africains, particulièrement et le leadership des chefs d'États, en premier le Président Sall".
Selon Moussa Baldé, "cette rencontre qui au lieu du 18 au 23 juin à l'UCAD (...) permettra à près de 120 experts d'échanger sur les dernières innovations technologiques, scientifiques, discuter sur les meilleures stratégies, les interventions qui ont permis au monde d'avoir ces résultats et d'avoir permis un recul réel du paludisme ces 10 dernières années". Ces résultats et ce recul sont surtout notables en l'Afrique, continent où 95% des cas paludisme et de décès sont enregistrés annuellement.